1. Avec le père de Lucas...


    Datte: 19/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    Comme vous le savez, mon père est chef d’entreprise dans le bâtiment. J’ai travaillé avec lui pratiquement tous les étés. Je m’y connais pas mal en la matière donc, à chaque fois que quelqu’un que je connait a une dalle de béton à couler, un mur à élever, une piscine à creuser ou je ne sais quoi d’autre, c’est moi qu’on appelle pour aider. Le dernier chantier en date a été l’agrandissement d’une terrasse et la construction d’une pergola chez le père de Luc, mon ami d’enfance. Les travaux étaient censés durer plusieurs jours, c’était aussi une occasion pour moi de revenir dans ma région natale et de me faire payer pour ! Le père de Lucas est venu me chercher à la gare dans son gros 4x4 qui n'était pas de trop pour accueillir cet homme de près de 2m de haut. Le train de Lucas avait eu du retard, il ne serait là qu'une heure plus tard alors nous sommes directement rentrés à la maison. Je connais bien François, mais je ne l'avais pas revu depuis assez longtemps. C'est un homme du cinquantaine d'année, grand et blond, comme son fils. Très bien fait et très bien conservé, c'est le genre de patron avec lequel on ne rechigne pas à coucher pour réussir. C'est d'ailleurs ce qui avait hâter la fin de son mariage avec la mère de Lucas. C'est un ami d'enfance de mon père avec qui il est resté très proche comme d'ailleurs tous les parents de ce groupe de pote là (Lucas, Antoine, Yann et moi). On se connait tous depuis l'enfance. Le trajet pour rentrer chez lui était court et l'a paru ...
    ... encore plus vu toutes les choses qu'on avait à se raconter. Mon père l'avait tenu au courant, naturellement, mais ça ne l'a pas empêché de me poser un tas de question sur les études, le travail, etc… Nous parlions encore en passant la porte d'entrée, il avait mon sac à la main et je l'ai suivit dans l'escalier qui menait à la chambre d'ami. Le temps était radieux, il était encore assez tôt dans l’après midi pour s’atteler immédiatement à la tâche. Il a posé mon sac sur le lit pendant que je continuais à lui raconter un des stages que j'avais fait dans une entreprise opérant dans le même secteur que la sienne mais située à l'étranger. Il portait une paire de tongs rouges raille 46 qu'il a fait glisser loin de ses pieds pendant que j'enlevais mes baskets. Il faisait mine de m'engueuler pour ne pas avoir fait mon stage chez lui alors qu'il enlevait son t-shirt, ou plutôt le t-shirt qu'il avait manifestement emprunté à Lucas tant le motif ne paraissait pas en accord avec son âge. La vérité c'est que j'avais envie de voir un peu du pays, pas forcément de retourner systématiquement sur le lieu de mon enfance et, bien entendu, il le comprenait très bien, saisissant au passage ma chemise blanche que je lui lançait pour qu'il l'étende sur le dos d'une chaise. Malgré sa cinquantaine triomphante, c'est quelqu'un qui a sût rester jeune dans son esprit et aussi, dans une certaine mesure, dans sa façon se s'habiller, ne rechignant pas à emprunter les fringues de son fils en dehors des heures de ...
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