1. Avec le père de Lucas...


    Datte: 19/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... boulot. Il retirait justement le short bleu électrique, improbable pour un homme de cet âge en même temps qu'il me détaillait une des expériences professionnelles à l'étranger qu'il avait eu, il y a maintenant assez longtemps. Les choses ont manifestement pas mal changé depuis les trente glorieuses mais il n'était pas homme à vivre dans le passé. Perdu dans ses développements économiques, il n'avait pas vu le short que je lui tendais, mon short, afin qu'il le place aussi sur le dos de la chaise. Je ne porte rien sous mes vêtements en été, lui aussi, mais ça nous le savions tous les deux. Nous étions donc nus, rien de nouveau pour moi qui suis habitué à le côtoyer dans cette tenue depuis toujours. Je continuais à parler sans me soucier de rien: son torse glabre, bronzé et musclé, ses cuisses interminables et son pubis blond comme les blés, je les connais déjà, ils sont presque un élément de décor dans ma vie. Sa queue, c'est la même que celle de Lucas, un gros tuyau blanc et rose fait de peau tendue et d'un gland généreux traversé par une barre en métal avec une boule à chaque extrémité. Comme burinée par des années de baise et de branle, la peau de sa queue parait indestructible et il manipulait son serpent avec fermeté pour retirer une peluche prise dans un anneau. - “Ben dis donc, t'as bien grandi toi !” Il me détaillait comme si il me découvrait alors même qu'il m'a certainement vu plus de fois à poil qu'habillé durant les 18 premières années de ma vie. - “T'es devenu un ...
    ... vrai petit homme !” A 25 ans, j'espère être un peu plus qu'un “petit homme” mais venant de lui, c'était une forme de compliment. - “Et là, t'as fait comme ton père ! De vrais jumeaux !” Il faisait référence à l'anneau qui ornait désormais mon gland. - “Tu sais que Lucas aussi s'est fait percé? C'est pas aussi réussi que l'original mais c'est une super copie ! Il t’as montré ?” - Ouais, ouais, il m’a même plus que montré ! François ricana bruyamment et ajouta : - Vous êtes vraiment des bonobos les mecs ! Ca y est, dès que les filles ont quitté la pièce vous commencez à vous grimper dessus ! - Et c’est qui qui parle ? Nous avons rigoler. Il n’y avait pas eu besoin de lui dire qu’il nous arrivait de niquer, son fils et moi, c’était sous entendu. Il l’avait peut être entendu à travers une cloison ou peut être s’en doutait-il tout simplement parce qu’il faisait la même chose à notre âge (et peut être encore aujourd’hui). Nous avons continuer à discuter de ça en enfilant des habits plus appropriés pour le chantier et puis nous avons commencé à travailler. Le Soleil tapait fort, la journée fut assez rude mais c’était très agréable de bosser avec quelqu’un qui a de la conversation et qu’on connait depuis longtemps. Lucas était sensé nous rejoindre mais il n’arrivait pas. Un problème de train que je n’ai pas entièrement compris. Une fois la journée de travail terminé, il devait être 18 ou 19 heures et alors que Lucas ne donnait toujours pas de signe de vie, nos estomac commençaient à ...
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