Jours de grève (3)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
Gay
... On finit de se sécher, on se rhabille sans traîner et on se dirige vers la sortie, vérifiant qu’on ne laisse rien derrière nous. Jeff emporte les serviettes. Juste avant de pousser la porte, il s’arrête et me prend dans ses bras tendrement et il me dit : — mon bébé on vient de vivre un moment fabuleux, je n’oublierai jamais — moi non plus, je n’ose pas encore y croire Puis il m’embrasse et on se dit au revoir. — tu prends mon bus en fin de journée ? — oui je finis à 16:00 les vendredis -super, passe une bonne journée mon bonhomme je dois filer — à ce soir entraîneur Il rigole puis nous partons chacun de notre côté. Je traverse le stade pour rejoindre mon lycée, lui rejoint son bus et démarre. Je me retourne, il me fais un signe en partant. Je le salue en retour. J’avance vers le portail principal du stade et j’aperçois le jardinier en train de fumer sa clope. Il m’aperçoit également, il est assis sur la barrière qui entoure la pelouse du stade. Je suis obligé de passer près de lui pour sortir. J’essaie de ne pas le fixer pour éviter qu’il me parle. Râté : — alors ...
... petit, pas trop mal au cul? Je deviens rouge et n’ose pas lever les yeux. Il éclate de rire et continue. — t’en fais pas, je vais pas t’embêter, tu sais j’en vois des choses ici dans ce stade. Et c’est un bon gars l’entraîneur. J’ose lever les yeux et esquisse un léger sourire de complaisance. Il tire à nouveau sur sa clope et me détaille du regard de haut en bas. — il a bon goût, un beau gaillard comme toi... c’était ton entraîneur de rugby quand t’étais petit? — non pas du tout, simplement mon chauffeur de bus. Je le regarde plus franchement, il est grand, 1m85/1m90 à vu de nez, une carrure imposante, cheveux blonds-roux, barbu, ses sourcils sont très fournis, il a les yeux clairs. Il est en tenue de travail : un pantalon vert, un t-shirt blanc avec le logo et la devise de la ville. Ses bras sont poilus avec des brins d’herbes par ci par là. — je dois y aller, pour pas être en retard en cours. — vas y file, vous revenez profiter des douches quand vous voulez... Il rigole, je souris et je m’éloigne. — au revoir monsieur Il porte sa voix : — appelle moi Thierry.