1. Les pensées d'autrui


    Datte: 21/09/2019, Catégories: fh, couple, médical, Oral fantastiqu, h+medical,

    ... tard, c’est Sophie qui arrive : — Dis donc, c’est d’ici que sortait ce monsieur hilare ? Il sautait dans le couloir ; c’est tout juste s’il ne s’est pas mis à danser. Il a embrassé une infirmière qui passait… Remarque, il avait l’air de la connaître… J’explique à Sophie tout ce qui s’est passé ; elle me fait remarquer que, même à l’hosto, il fallait que je m’occupe de mes élèves ! Mais elle est contente que j’aille de mieux en mieux. Je me lève, m’habille et nous descendons à la cafétéria pour prendre un café. Je n’ai plus aucun symptôme. Plus de mal de crâne, plus de tête qui tourne, plus de nausées et j’ai même retrouvé un solide appétit ! De temps en temps, je prends la main de Sophie rien que pour percevoir cette lumière nacrée qui la nimbe. Je capte quelques pensées mais je n’y prête plus beaucoup d’attention. Ce sont souvent des pensées toutes simples, triviales : la vie de tous les jours mais aussi le bonheur de savoir que je vais bien et que je rentre demain à la maison. L’après-midi se passe ainsi tranquillement. Sophie me quitte. En l’embrassant, je me rends compte que mon absence lui pèse, surtout sensuellement. Nous ne sommes plus des jeunes mariés mais nous dormons toujours l’un à côté de l’autre et les petits câlins de tous les jours nous sont devenus nécessaires. Après mon repas du soir, je rêvasse en attendant que Mélanie prenne son service. J’en arrive même à fantasmer sur ses dernières pensées qui m’avaient marqué la nuit précédente. Quelle pourrait être ma ...
    ... réaction si elle entreprenait le petit câlin auquel elle pensait ? C’est une belle femme, avec une sacrée silhouette ! Et mon petit démon me souffle que ce ne serait pas vraiment tromper Sophie que de me laisser faire une petite gâterie… Pour mettre fin à ces divagations, je prends un bouquin et je me plonge dans une sombre histoire de serial killer. Il est 22 h 15 quand elle passe la tête à la porte, me sourit puis rentre et vient m’embrasser : — Ça y est, il est embauché… Vous vous rendez compte : un CDI ! Il a même commencé cet après-midi. Il est rentré à la maison fou de joie. Il n’a pas osé vous téléphoner tout de suite et il m’a demandé de venir vous prévenir. Il veut que vous veniez manger à la maison dès que vous irez mieux… Bon ! Il faut que je fasse ma tournée. Quand tout sera calme je reviendrai voir si vous ne dormez pas… À tout à l’heure. Comme si j’allais dormir ! Je n’ai plus du tout sommeil ! Elle est ravissante. Elle n’a pas encore enfilé sa blouse et elle porte une petite robe d’été toute fraîche avec un décolleté très prometteur. Je me replonge dans mon polar mais mon esprit vagabonde pas mal et j’ai beaucoup de mal à suivre une intrigue bien compliquée. J’ai dû dormir un peu. Quand j’entends le frôlement de la porte qui s’ouvre doucement, il est minuit et demie. C’est elle qui passe la tête. Elle me voit les yeux ouverts et entre. Je me redresse et tapote le matelas à côté de moi. Elle vient s’y assoir en riant. J’ai l’impression que ce n’est plus la même ...
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