Ecole du sexe (20)
Datte: 22/09/2019,
Catégories:
Hétéro
Je me sentais bien, confortablement installé dans mon lit aux draps bleus. Mon esprit vagabondait partout où il se sentait à l’aise, s’imaginant parfois sur des monts escarpés en pleine session d’escalade, d’autres fois dans des galeries à la recherche de trésors millénaires, ou parfois, plus simplement, dans les bras d’Alice, dans la maison que nous aurions achetée. Je faisais souvent ce rêve, celui dans lequel Alice et moi étions mariés. Nous avions trois enfants : deux filles et un garçon. Les filles avaient les yeux de leur mère et les cheveux de leur père. Pour le reste du visage, cela dépendait. La première, d’environ sept ans, tendait plutôt vers la douceur de sa mère ; l’autre, plutôt âgée de cinq ans, vers le naturel de son père. Notre petit garçon, quant à lui, me ressemblait un peu plus : le même menton, les mêmes yeux, le même nez. Il avait toutefois les cheveux blonds de sa mère. À peine âgé de six mois, il pleurait tantôt pour son lait, tantôt pour que sa couche fût changée, tantôt pour je vinsse le faire rire par diverses grimaces. Il lui arrivait évidemment souvent de rire, notamment quand j’essayai de toucher mon nez avec ma langue, sans succès. J’essayai également de loucher devant lui, mais la plupart du temps il essayait de me mettre un doigt dans l’œil. Je fus extirpé de mes rêveries par une main en plein visage. Celle d’Alice. Je fus ainsi forcé de me réveiller et regardai le réveil posé sur la petite commode en rotin juste à ma gauche. Neuf heures et ...
... demi. Autrement dit, l’heure de se réveiller. J’ôtai les couvertures bleues recouvrant mon corps et sortis du lit par le côté gauche. J’étais bien évidemment nu : les bonnes habitudes ne se perdaient pas. Je trouvai alors une penderie en face de moi, en rotin également. Accrochés à des cintres, des tee-shirts, des pull-overs, des robes, des bustiers et autres vêtements féminins apparurent dans mon champ de vision. J’ouvris le tiroir du dessous et trouvai les sous-vêtements de ma bien-aimée. Intéressant, mais ce n’était pas ce que je cherchais. J’essayai le tiroir du dessous : encore des sous-vêtements, mais cette fois plus légers et sexy. Mes yeux se posèrent sur un tanga en dentelle noir. Je refermai le tiroir avant d’être pris en flagrant délit et ouvris le placard gauche de la penderie. Raté, je trouvai ses jeans, ses jupes, ses shorts et ses … je ne connaissais même pas les noms des vêtements que je voyais. Pas de chance, le dernier placard, celui de droite, était le bon. C’était dans ce placard qu’Alice m’avait laissé ranger mes affaires : une dizaine de pantalons et de shorts dont certains en jean, des tee-shirts et des marcels de différentes couleurs, des sous-vêtements, généralement des caleçons, empilés à côté des pantalons et, rangées derrière ce gros tas de tissu, quelques paires de chaussettes. J’attrapai alors un tee-shirt blanc simple, un caleçon noir, une paire de chaussettes blanches et un short beige. -Bonjour, dit alors une voix dans mon dos. Je me retournai ...