1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (19)


    Datte: 22/09/2019, Catégories: Trash,

    ... respirant lourdement, il soupira en caressant le flanc de Sandrine. — File te laver, et dépêche-toi ; j’arrive dans cinq minutes et je veux avoir la douche pour moi. Nous aurons à discuter tous les deux. Sandrine trotta et prit donc une douche express, ce qui lui convenait tout à fait. Elle grimaça en se lavant car son anus était en feu. Quand elle passa un doigt prudent sur lui, elle le sentit boursouflé et hyper-sensible. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas droit à un baume apaisant, pas cette fois. Elle n’en avait nulle envie, d’ailleurs : elle voulait garder sa douleur ainsi que les marques sur son corps le plus longtemps possible. En souvenir de cette nuit. Pendant que Lenoir se douchait, elle s’habilla simplement : sous-vêtements en coton simples et confortables, jean et tee-shirt. Quelques coups de brosse domestiquèrent sa chevelure avant qu’elle descende à la cuisine pour boire quelque chose. Préparer du café ou du thé, le cas échéant. Elle eut deux surprises en entrant dans la cuisine : un arôme puissant d’arabica, et surtout sa fille, Mélanie, assise un mug de breuvage fumant à la main. — Bonjour maman, lança la jeune fille d’une voix lasse. — Bonjour, ma fille. Tu es arrivée cette nuit ? Avant que sa fille réponde, Sandrine comprit. Elle s’approcha et souleva la manche du chemisier de sa fille, découvrant le tatouage 32. — Mélanie, mon dieu... — Eh oui. Je suis désolée, maman. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, je ne savais pas que tu viendrais chez ...
    ... Monsieur Lenoir. — Mon dieu, répéta Sandrine, bouleversée. Et ça fait longtemps que... — Quelle importance ? La vraie question, c’est de me demander si je suis heureuse ainsi. Et la réponse, c’est oui. J’aime Thomas, il m’aime, et je suis son esclave. Sandrine ne répondit pas tout de suite, son cerveau était en ébullition ; elle était abasourdie par la découverte de la situation : sa fille, si brillante, si indépendante, si volontaire, était 32. Une simple esclave, percée et tatouée de marques infamantes. Et elle se prétendait heureuse ? Désorientée, elle scruta vainement des signes de déchéance ou d’abjection dans le tendre ovale du visage de sa fille. Elle n’y lut que fatigue et sérénité. — Comment peux-tu être heureuse à être traitée plus mal que du bétail ? Tu trompes ton petit-ami, en te prêtant à ces manigances. — Thomas est au courant de tout, maman. Je n’accepterais rien s’il n’était pas au courant, s’il n’était pas d’accord pour tout. Pour se donner le temps de réfléchir, Sandrine se servit un grand mug de café fumant, y ajouta deux morceaux de sucre roux et remua lentement, appuyée contre l’évier. Peu après, Lenoir entra dans la pièce, les cheveux humides collés sur le crâne, vêtu d’un survêtement bleu nuit. À son tour il se servit un café dans une tasse et but lentement, examinant lesdeux femmes tour à tour sans rien dire. — Bonjour Monsieur, lança Mélanie. Bien dormi ? — Très bien, merci, Mélanie. Et toi, tu as passé une bonne nuit ? — Excellente, Monsieur. Vos amis ...