Malentendu
Datte: 07/09/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
init,
mélo,
amourdram,
consoler,
... reposait sur l’épaule de Nicolas. Le film fini, elle n’a pas remué. Le bras de Nicolas s’ankylose, il a bougé. Elle s’est écartée, il dégage son bras, le pose sur le dossier. Elle revient se reposer contre son aisselle. — Tu vois, j’ai vraiment confiance en toi.— Si je peux t’aider, n’hésite pas à me demander ce que tu crois possible. Elle s’est allongée dans le canapé, la tête a glissé sur la cuisse de Nicolas. Ils sont restés longtemps silencieux, il se faisait tard. — Nicolas, est-ce que tu accepterais de rester cette nuit ici, que je sache si je supporte la présence d’un homme chez moi ?— Mais naturellement, personne ne m’attend. Elle s’est levée, ils ont déplié le canapé pour lui. Elle est allée se préparer pour la nuit. Quand elle est revenue l’embrasser, il a failli défaillir. Elle avait une nuisette transparente et la lumière du couloir détaillait son corps comme dans un film érotique. Elle voit son regard et comprend. — Excuse-moi, je n’avais pas pensé…— Non, c’est une vision magnifique, inoubliable. Elle l’a embrassé, est partie. La nuit a été longue pour Nicolas. À quatre heures, il consulte encore sa montre. Puis il plonge dans un sommeil peuplé de rêves érotiques où Christine est toujours présente et inaccessible. Le songe tourne au cauchemar. Elle lui tord le bras, se colle à lui, le nargue et se refuse, c’est atroce. Mais la douleur est bien réelle. Il ouvre les yeux : elle est là, de dos, endormie près de lui, la tête sur son bras. Il n’ose se dégager, de ...
... peur de la réveiller et surtout de faire cesser cette intimité. Pourtant il le faut, il le tire, parvient à le sortir, ne manque plus que la main, elle est coincée. Impossible de s’en sortir. Christine se redresse, pivote et le regarde. — Excuse-moi, je t’ai fais mal ? Je ne pouvais pas dormir, alors je t’ai observé, tu tournais toi aussi. Quand j’ai vu que tu avais sombré, je me suis allongée contre toi, et, miracle, je me suis endormie.— Tu vois, tu fais des progrès !— Oui, mais avec toi, parce que je suis sûre que tu ne me toucheras pas. Ils se sont levés, elle est toujours en nuisette. Son caleçon est tendu par les sentiments que provoque ce spectacle. En se retournant, elle constate la situation. Elle éclate de rire, part en courant, revient avec un peignoir bien fermé. — Tu pouvais rester comme ça, j’aurais quand même tenu, lui dit-il en riant. Toute la matinée, ils ont tourné dans l’appartement comme un couple normal. Nicolas a remarqué qu’à l’occasion, elle le frôle. Il joue le jeu, fait comme s’il ne remarquait rien. Elle est allée se doucher, mais a laissé entrouverte la porte de la salle de bain. Il y a vu une invitation, a profité du spectacle. Il voudrait bien la décoincer, lui faire accepter son contact. Pour le moment elle apprécie son regard, elle s’essaie à toucher le corps masculin, mais acceptera-t-elle la réciproque ? Après le repas, ils ont pris le café, assis dans le canapé. Nicolas a mis son bras sur le dossier. Elle est venue se réfugier contre son épaule ...