Pauline - années adulte (21)
Datte: 01/10/2019,
Catégories:
Trash,
... fais-moi le plaisir de retirer ce putain de collier de chien ! Elle s’exécuta aussitôt. Elle me ramena un trombone et me le donna. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas forcé une serrure… depuis celle de cette porte-fenêtre donnant sur la terrasse lorsque j’ai pénétré ces lieux la première fois… En étais-je encore capable ?... Oui, ça avait fonctionné. Enfin libre… J’ai envoyé Yvana dans sa chambre pour s’habiller bien qu’elle n’arrêtait pas de dire que ça ne servait à rien. Oui, il avait fermé la porte d’entrée à clé sans en laisser de double, mais il y avait un autre moyen de s’échapper de cet endroit. J’en ai profité pour aller dans le bureau de Patrice, ouvrir son coffre-fort. Il changeait son code toutes les semaines, mais il était facile à trouver, il mettait à chaque fois les chiffres du dernier tirage du loto. Il n’y avait pas grand-chose dedans, quelques centaines d’euros au plus, des dossiers qui devaient être importants pour lui. J’ai pris l’argent, j’ai jeté le reste pas la fenêtre. Yvana s’était enfin habillée. Je l’ai emmenée sur la terrasse, elle se plaignit aussitôt du froid hivernal que nous subissions. Mais, il était temps de repartir par là où j’étais arrivée des années plus tôt. Patrice avait toujours cru que j’avais grimpé l’immeuble en passant de balcons en balcons. Ça avait été bien plus simple, j’étais passée par le toit. J’avais guetté pendant trois jours depuis l’immeuble d’en face ; j’avais préparé mon cambriolage. Je m’étais ensuite ...
... faufilée par les parkings peu surveillés, j’avais pris les escaliers… J’allais maintenant faire le chemin inverse. J’avais les clés de ses nombreuses voitures qu’il gardait précieusement dans les sous-sols de l’immeuble. J’ai dû gifler Yvana qui était partie en crise d’hystérie tellement elle avait peur. Elle essayait maintenant de se contrôler. Je la fis rentrer dans une des voitures, la plus discrète. — Pourquoi celle-là ? La Ferrari roule plus vite… — Pour ne pas se faire remarquer. Attends-moi là. Et je suis passée sur chacune des autres voitures, crevant tour à tour les quatre pneus. Je ne savais pas si ça serait utile, mais ça me fit du bien. Yvana ne disait rien, elle était sous le choc. Elle découvrit une mère sûre d’elle, peut-être un peu trop dur avec elle. Je m’étonnais moi-même. Et nous sommes parties. Yvana se remit à parler, elle minimisait ce qu’il s’était passé, tout comme je l’avais fait durant des années. J’essayais de lui expliquer au passage, mais… — Ce n’est qu’un tatouage, je n’aurai qu’à le cacher… — Il veut te marquer comme une bête ! — Comme il a fait avec toi ? — Oui, exactement ! — … Ça ne semble pas si terrible. — Mais, ouvre les yeux. Et ces anneaux qu’il m’a fait mettre, tu crois que c’est pour faire esthétique ? C’est pour pouvoir m’accrocher, me faire des choses dont tu ne peux même pas imaginer. Et je ne te parle même pas des cicatrices que j’ai partout sur le corps… Il m’a battue jusqu’au sang des centaines de fois ! Et j’ai peur qu’il fasse encore ...