Sus à la culotte
Datte: 02/10/2019,
Catégories:
noculotte,
grp,
Collègues / Travail
hotel,
caférestau,
toilettes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
humour,
... si transparent qu’il faut faire de gros efforts pour ne pas distinguer qu’elle ne porte rien en dessous. Dès lors débute un vrai festival. Elle cherche tous les contre-jours qui annihilent les frêles étoffes, les escaliers à claire-voie, les lieux qui lui dressent promontoires, et, au plus grand effroi de son accompagnatrice, ces stratagèmes font mouche à tous les coups. Elle magnétise les regards lascifs des hommes comme ceux scandalisés des femmes et se régale également de ces deux formes d’hommage. Une bande d’étudiants goguenards les poursuit un moment et Julyne craint que tout cela ne se termine par une agression. Est-elle exhibitionniste ? Sûrement pas, elle veut faire tourner les têtes, exorbiter les pupilles, mais surtout afficher son dédain des interdits et conventions qui ne la concernent pas. Épuisées par cette course affolée, elles s’affalent enfin toutes deux à la terrasse du Hiéronimus. Renversée sur sa chaise, Hortense tend sa tête en arrière et bombe le torse de façon à écraser ses seins contre le fin tissu que ses tétons dilatés menacent de transpercer et sous lequel ses sombres aréoles dessinent d’envoûtantes estampilles. — As-tu fini de t’exhiber ?— Nous ne nous exhibons pas, sœurette. Tu ne penses tout de même pas quenous allons régler notre conduite en vue de quêter le regard des autres, nous étudions et testons les réactions humaines. Tu reconnais le docteur Debarge, notre gynécologue, là-bas ? À notre arrivée, il s’est contenté de nous adresser un ...
... petit hochement de tête et quand nous lui avons présenté une perspective qu’il a pourtant déjà fréquemment visitée, professionnellement s’entend, il s’est détourné. Quel bêcheur ! T’avons-nous raconté que lors d’un examen chez lui, en voulant nous rhabiller, nous n’avons plus retrouvé notre culotte et avons ainsi vécu ce jour-là notre première déculottée ? Au reste, nous nous demandons ce que nous préférons des attentions salaces de ces messieurs ou de celles très courroucées, mais probablement envieuses de leurs dames ? Après une nouvelle prospection dans les ruelles commerçantes de la ville, elle annonce à sa sœur : — Allons déjeuner, viens, nous t’invitons au Régent. Entrant au Régent, elle distribue les salutations avec onction comme un évêque ses bénédictions, toujours en bombant outrageusement son torse. Un serveur lui propose « sa table » en lui en désignant une, un peu à l’écart près des fenêtres, néanmoins Hortense décline et choisit celle qui occupe le centre du restaurant. Julyne espère qu’elle va se calmer, bien que sachant qu’une fois lancée rien n’arrête sa sœur qui s’emballe sauf qu’en ces circonstances, elle déballe. Elle tourne sa chaise de façon à ne pas dissimuler ses appâts sous la nappe et entame de savantes contorsions. Bientôt la salle entière bruisse de la rumeur : « Mme de Fraisconcul fait prendre le frais à con comme à cul et cela s’accompagne de coups d’œil grivois ou indignés. » C’est parmi la gent des garçons que les remous atteignent une amplitude ...