Sus à la culotte
Datte: 02/10/2019,
Catégories:
noculotte,
grp,
Collègues / Travail
hotel,
caférestau,
toilettes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
humour,
... m’accablent de papouilles. Sont là Elżbieta, bien sûr qui n’a pas pris une ride en cinq ans, Wladyslaw ou Wladeck, toujours un peu raide et guindé et Andrzej, le fils unique, de deux ans mon cadet qui a troqué son acné contre une sereine assurance et une belle allure de jeune décontracté. Ce dernier multiplie ses bises tandis que ça me brûle de plus en plus l’entrejambe. Pas ses bisous évidemment, encore que… Je n’ai maintenant qu’une hâte, prendre une douche et me changer. Et tout de go, ils m’apprennent que nous fonçons direct au resto, un truc de luxe où les retards ne sont pas admis. Tout y serait parfait, la nourriture, les cancans de ma cousine, les déférences de Wladeck et la drague discrète de Andrzej, s’il n’était ce brasier qui me dévore et je ne peux m’empêcher de penser que les écrevisses que j’avale se vengent et me pincent subrepticement aux endroits éminemment sensibles. Enfin seule dans ma chambre – sans seulement prendre le temps de l’enlever, je roule ma jupe sur mes hanches et constate l’étendue du désastre : des chairs écarlates et irritées, bref un vrai volcan. Une démangeaison extraordinaire me dévore les fesses, le sexe et tout. Je lave, savonne, cajole mes cuisses, cinq minutes de répit et ça repart de plus belle ! Rien n’y fait. Certes j’ai transpiré, toutefois de là à provoquer cette catastrophe. Et soudain l’explication : c’est ce lot de culottes achetées à vil prix et à l’arrache. Je fouille ma valise et en extirpe les trois autres ...
... exemplaires. L’étiquette est sans appel « made in China » et je comprends que ce sont ces affreux textiles imbibés de ma sueur qui provoquent cette allergie. Ils en avaient parlé à la télé « vêtement bon marché et prurit assuré ». Dire que je n’ai emporté que ceux-là. Voilà le résultat de vouloir s’habiller de la misère du monde. Je ne m’inquiète pas trop cependant. Après une bonne nuit de repos, il n’y paraîtra plus. Le lendemain, c’est pire rouge sang, j’ose à peine toucher. Au petit déjeuner, je traîne dans mon douillet pyjama, mais ensuite il faut que je me dépêche, le programme de la journée est chargé. De retour dans ma chambre, j’enfile l’une de ces maudites culottes et ai instantanément le sentiment de m’asseoir sur des chardons ardents. Je condense là deux expressions comme deux sensations. Je me barbouille de crème et au diable la culotte, je n’en mettrai pas. Comme dit ma copine Isabelle : « On est toujours nue sous ses vêtements ». Plus facile à dire qu’à faire. Je m’examine dans la glace, parée de cette superbe robe qui moule si bien mon popotin puis s’évase en dessous et, ça saute aux yeux, je remarque aussitôt l’absence de cette marque de l’élastique que je trouve généralement si disgracieuse. Ça éclate comme le nez au milieu de ma figure qu’enlumine déjà le rouge de ma confusion. Compliments de la famille pour cette tenue « osée » aux dires d’Elżbieta et vigilance enflammée des mâles. Trois minutes plus tard, je saute à l’avant de la voiture à côté de Wladeck et je ...