1. Reine Miyatokosei


    Datte: 03/10/2019, Catégories: asie, Voyeur / Exhib / Nudisme exercice, conte, sorcelleri, fantastiq, lieuxpubl,

    ... et une réplique des deux jeunes-femmes nues apparut plus à droite encore, près de la porte d’entrée de la salle des supplices. Des quatre Reines, comme avec un papier transparent, quatre autres jaillirent dans l’escalier et, après une autre gorgée de la potion, huit autres. Le Roi, les mains ornées sur sa panse rouge, demeurait pensif. Les répliques de Dilia Miyatokosei doublèrent à chaque goutte de la préparation d’Ottokosei. De seize jeunes-femmes vinrent trente-deux, puis soixante-quatre, toujours nues, les longs cheveux noirs souples et brillants. Elles occupèrent une partie de la cour, hors du donjon, puis le pont-levis et la passerelle par-dessus la douve, et au-delà de la palissade. Au dehors du château, un ruban rose s’allongeait de plus en plus vite, et la première ligne des Reines, au nombre de huit, s’avançait sans cesse autour de la colline, plus loin de la tour, dans la province et dans les villages. Au bout de quelques instants, quelques têtes des jeunes-femmes nues s’agitèrent légèrement, leurs lèvres remuant quelques fois, très discrètement. Les milliers de Reines Dilia avaient décidé, à un moment précis, d’exécuter leur tâche. D’un seul coup, l’immense armée s’avança et, périodiquement, le front se brisait. Chaque jeune-femme pénétrait la moindre ferme ou poterne. À l’intérieur, hommes et femmes, ayant renvoyé les enfants dans des pièces fermées, observait une réplique de la Reine Dilia. Personne ne la connaissait mais aucun ne doutait qu’il s’agissait ...
    ... d’elle. De même, aucun des sujets du Roi Miyatokosei n’avait vu une femme nue l’être avec autant de grâce et d’indifférence. Il ne pouvait avoir plus belle devant eux sinon la Reine Dilia Miyatokosei. Celle-ci, passive, se laissait regarder et bientôt tous les paysans et leurs femmes touchaient leur réplique de la jeune-femme nue aux longs cheveux brillants et aux yeux noirs limpides. Des mains prirent ses bras, ses flancs, ses joues et ses cuisses, devant et derrière. Chaque sujet du royaume explorait chaque pore de la peau de la Reine qui se laissait faire. Les doigts rugueux, possédés, palpaient et étiraient la chair en tous sens. Des femmes caressaient le dos délicat de la Reine, puis les seins, tandis que les maris tenaient, sans aucune autorité, les bras de la brune en l’air. Les yeux grands ouverts, des hommes simples se baissaient et tournaient devant eux les hanches de leur Reine. Leurs femmes guettaient l’absence d’expression de la magnifique femme brune. Ailleurs, naturellement, les rôles pouvaient avoir été inversés. Après avoir été retournées une petite dizaine de fois, les répliques reculèrent et sortirent des fermes, des poternes et des cours pour reformer le ruban rose des répliques, par rangées infiniment longues de huit jeunes-femmes. La province de Miyatokosei était à nouveau soulignée d’un trait clair enroulé autour du château. Les Reines nues s’avançaient et comme leur nombre n’augmentait plus, elles s’éloignaient les unes des autres. Elles allaient ainsi en ...