1. Ma colocataire (5)


    Datte: 08/10/2019, Catégories: Lesbienne

    Promenade dans Paris . Nous avons continué nos ébats trois mois durant. Sans que ça devienne une routine, nous répétions à l’envi ce que nous avions découvert en seulement deux jours. Le plus souvent, c’était Magalie qui prenait l’initiative ; moi, toujours prête à la satisfaire, je me complaisais dans cette situation. Le matin, elle me donnait ses consignes, par exemple : — Ce soir, je te veux mouillée. Cela voulait dire que je ne devais pas m’essuyer après avoir fait pipi. J’en rajoutais même en émettant quelques gouttes pendant les cours. Magalie me faisait subir un véritable entraînement, et ce petit jeu, délicieusement pervers, m’excitait beaucoup. J’allais ensuite auxtoilettes vérifier le résultat. Nous nous connaissions à présent intimement, Magalie et moi. Chaque soir, j’attendais sagement, mais avec impatience, qu’elle ait terminé ses devoirs. Ces divertissements ne nous empêchaient nullement de travailler, avec de bons résultats. Nous étions chacune dans le groupe de tête de notre classe. Mes profs me laissaient espérer une admission dans une école prestigieuse, peut-être même Polytechnique, et le rêve de Magalie – intégrer Normale Sup – avait des chances de se réaliser. Nous avions de fréquentes discussions. Nous cherchions ensemble à analyser notre comportement l’une vis-à-vis de l’autre. Côté sentiment, nous nous aimions bien, sans plus, nous ne nous embrassions quasiment jamais. À la lecture de Freud, nous nous sommes convaincues du fait que nous étions ...
    ... normales, seulement plus curieuses, plus larges d’esprit que la majorité des gens. Nous avons décidé d’un commun accord de ne jamais parler de nos aventures à quiconque. J’ai tenu cette promesse jusqu’à aujourd’hui : maintenant, il y a prescription puisque Magalie m’a demandé de lever le voile et de décrire tout ce que nous avons expérimenté ensemble. La fin de l’année approchait, et notre rythme de galérien se relâchait quelque peu. Un certain week-end, nous avons décidé de rester au foyer plutôt que de rentrer chez nos parents ; Magalie, le dimanche matin, me demanda, de son lit – nous étions tout juste réveillées – si j’avais prévu de travailler. — Non, dis-je. — Alors, c’est parfait. On va faire une promenade dans Paris. Mais avant de sortir, il faut qu’on soit belles. Elle se leva, accourut près de mon lit, rejeta les couvertures, remonta ma chemise de nuit sur mon ventre. — C’est bien ce que je pensais, j’ai négligé ta toilette ces derniers temps. Mespoils blonds, naturellement peu fournis, commençaient tout juste à repousser depuis la dernière séance de rasage, laquelle avait dégénéré, comme d’habitude. Magalie, qui avait l’art de faire monter la pression, déclara : — Mais d’abord, on va déjeuner. Nous avons enfilé un peignoir, puis rejoint le réfectoire. Privilège du dimanche, nous avons pris notre temps. Mon excitation augmentait d’intensité, je sentais une douce chaleur irradier mon ventre. Une fois de retour dans la chambre, ma copine m’ôta ma chemise de nuit, demeura ...
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