1. Ma colocataire (5)


    Datte: 08/10/2019, Catégories: Lesbienne

    ... calvitie naissante, bien qu’au jugé, je lui donnais vingt-cinq, trente ans. Pendant que sa femme admirait les façades du Louvre, lui nous regardait alternativement, Magalie et moi, cherchant manifestement à entrevoir les trésors que nos entrecuisses recélaient. — Attends, murmura ma copine, on va lui offrir ce qu’il attend. Elle se leva, après avoir largement écarté les jambes pendant une fraction de seconde. Le geste était si bien accompli qu’il eut l’air parfaitement naturel. Le mateur s’empourpra, continua d’observer ma copine. Celle-ci se pencha à la rambarde du pont, comme pour admirer les bateaux-mouches qui passaient sous nos pieds : elle inclina son corps juste assez pour faire apparaître quelques centimètres carrés de tissu blanc, puis revint vers moi. — T’as vu : il n’en peut plus. À toi. — T’es folle... je n’ai pas de culotte ! — Justement, ça lui fera plus d’effet. Imagine ce que sa vie va devenir. Tu seras son fantasme unique, la source d’inspiration de ses branlettes, c’est à toi qu’il pensera quand il fera l’amour à sa femme ! Magalie eut du mal à me convaincre. Comme si nous nous entretenions tranquillement de choses et d’autres, nous avons discuté du scénario pour que le geste soit naturel. Le cœur battant très fort, j’ai dégrafé l’épingle qui reliait les deux pans de mon kilt, l’ai passée à Magalie, laquelle fit semblant de l’examiner. Mes jambes se sont écartées d’elles-mêmes quand je me suis penchée vers elle comme pour regarder ce qu’elle faisait. Ce ...
    ... mouvement suffit à faire tomber les pans du kilt de chaque côté de mes cuisses. En pucelle effarouchée, je les ai ramenés bien vite sur moi, et j’ai remis l’épingle que Magalie me tendait. Nous avons alors quitté notre banc, repris notre promenade, abandonnant l’infortuné voyeur. Son air hagard confirmait qu’il avait bien entrevu ce que nous avions voulu lui montrer. La scène avait été si rapide que, sur le coup, je n’ai eu le temps de ne penser à rien, si ce n’est aux gestes que je devais faire. Mais après notre départ, une bouffée de chaleur monumentale m’envahit, me monta au visage. Je venais de m’exhiber en public, et à un inconnu ! Je balançais entre la fierté d’être allée jusqu’au bout, la honte de me comporter comme une moins que rien, le plaisir que j’avais retiré de cette scène. Mon cœur se mit à battre à cent à l’heure. Je me suis imaginé mon mateur en train de faire l’amour à sa femme, et de jouir grâce à l’image gravée dans son cerveau : celle de mes cuisses entrouvertes sur une fente baveuse... Magalie me prit par le bras, m’entraîna vers le quartier Latin sans que je prononce la moindre parole. À Saint-Germain-des-Prés, la place devant l’église était remplie de touristes curieux de croiser les célébrités du quartier. — Ça t’a excitée, avoue, cette séance d’exhibition devant ce pauvre garçon ! me dit Magalie... Fais-moi plaisir, reprit-elle, recommence ! La foule des touristes m’inquiétait, me mettait en émoi. Tant pis. Je me suis exécutée. Quand Magalie vit que je ...
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