Véronique
Datte: 08/09/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
grosseins,
caférestau,
Oral
69,
extraconj,
Il fait beau sur Marseille, ce matin-là. Comme souvent d’ailleurs. C’est ce que j’apprécie le plus, depuis que je me suis installé dans la cité phocéenne avec mon épouse et notre fille de trois ans, il y a de cela trois mois. Je n’en reviens toujours pas, moi qui ai grandi à Lyon, de voir autant de soleil et de chaleur en plein mois de décembre. J’avais demandé ma mutation sur Marseille à la demande de ma femme, originaire de la région, et dont les parents vivent encore ici. Si mes amis me manquent de temps en temps, je sais apprécier le temps méditerranéen. Et puis j’ai retrouvé ici mon pote Bastien, mon grand copain de la fac, qui travaille près de mon bureau. Il m’arrive de le croiser le matin, sur le chemin, alors que celui-ci se prélasse à la terrasse d’un café. Je le rejoins alors un petit moment, histoire de nous rappeler la bonne époque de la fac. Mais aujourd’hui, il fait tellement beau sur Marseille qu’il y a vraiment du monde en terrasse. Je ne vois pas Bastien au café, et je me dis qu’il doit être en congé. Toutefois, après un rapide coup d’œil, j’aperçois à l’intérieur mon ami qui n’a pas dû trouver de place en terrasse. Il se tient contre la vitre, à l’entrée du café. Étant en avance ce jour-là, je décide d’entrer et de prendre un café avec lui. Je n’étais jamais rentré dans ce café et, la déco étant simple, voire très basique, je me dis que je n’ai pas raté grand-chose. Au contraire de Bastien qui, lui, semble être en train de rater quelque chose ! — Pfff, ça ...
... m’énerve tous ces gens en terrasse, dit-il. Dès qu’il y a un peu de soleil, ils rappliquent, et prennent toutes les places ! Alors les habitués comme moi, on se retrouve à l’intérieur.— Ça va, ce n’est pas si terrible.— Oui, mais j’ai l’habitude de regarder les jeunes filles passer ! Et quand il fait beau comme ça, elles sont plus nombreuses, et moins habillées ! Quel gâchis. Je suis sûr que ces gens ne regardent même pas le spectacle de la rue. Là où il n’a pas tort, c’est qu’il y a moins de jeunes filles à l’intérieur. Je jette un rapide regard circulaire et n’en vois pas. Les seules femmes à l’intérieur sont deux copines plutôt mûres qui sont assises un peu plus loin, en face de moi, et dos à Bastien. Je ne lui fais pas remarquer la présence de ces personnes, sachant qu’il n’aime que les femmes en dessous de vingt-cinq ans (nous en avons trente-neuf chacun). Je garde donc mes deux « vieilles » pour moi ! Car contrairement à mon ami, j’aime regarder les femmes mûres. Même si j’ai épousé une fille de mon âge, je ne reste pas insensible au charme mature. Attention, je n’ai toujours fait que regarder ! Et discrètement en plus. Histoire simplement de me procurer du plaisir oculaire… Sauf que cette fois-ci je ne suis apparemment pas suffisamment discret. Les deux femmes, côte à côte, se mettent à parler en me regardant. Elles doivent avoir dans la soixantaine. L’une est fine et brune, l’autre a les cheveux châtains avec des mèches blondes, un peu ronde avec un décolleté laissant ...