Véronique
Datte: 08/09/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
grosseins,
caférestau,
Oral
69,
extraconj,
... entrevoir une poitrine bien lourde et généreuse. Typiquement mon genre. Cela tombe bien, car c’est elle qui me regarde le plus. Je me demande alors si c’est une cougar. C’est possible, vu son style vestimentaire : un petit haut blanc bien décolleté, et une jupe noire très courte. Je reste vingt minutes ce matin-là, dans une sensation étrange de plaisir et de gêne. Plaisir de regarder cette plantureuse dame que je ne laisse pas insensible (enfin je crois), et gêné parce que je dois limiter mes regards, en raison de la présence de mon ami, et parce que je ne veux pas avoir l’air trop intéressé par elle (je suis marié !). Finalement nous partons avec Bastien, et en me levant, je regarde bien évidemment dans sa direction, ce qui me vaut en retour un magnifique sourire qui me fait fondre. Je n’en touche pas un mot à Bastien, car le connaissant, il me dirait de foncer vers elle ! Les jours suivants, je pars plus tard de chez moi pour consoler ma fille qui a des petits problèmes dans son école. Un garçon qui l’embête… Ce qui a pour conséquence que je n’ai pas le temps de m’arrêter au café. Et si j’aperçois quelques fois mon ami, je ne peux voir, du dehors, le fond de la salle intérieure, où elle pourrait se trouver. Je n’arrête pas de penser à elle. Non seulement j’ai beaucoup d’attirance pour elle, mais de surcroît elle semble en avoir pour moi. Je n’aurais qu’à faire un pas pour que… Non, je suis marié, et cela rimerait à quoi ? J’essaie de chasser ces pensées, jusqu’au jour où ...
... je croise Bastien sur le chemin du travail, avant qu’il n’arrive au café. — Allez, viens boire un verre avec moi, ça fait longtemps ! dit-il.— Je ne sais pas trop.— Comment, mais tu as le temps, regarde l’heure ! Et ne me dis pas que tu hâtes d’aller travailler, je ne te croirais pas !— Bon, OK, mais pas longtemps alors. Il fait encore beau, et donc pas de place en terrasse. Ah si, Bastien repère une table, au fond de la terrasse, près de la vitre. Nous nous installons, et bien entendu je ne peux m’empêcher de regarder à l’intérieur. De ma place je peux voir jusqu’au fond de la salle. Personne… Je suis soulagé. Enfin, pas tant que ça. Parce que finalement je suis triste de ne pas la voir. Ce n’était de toute façon qu’un échange de regards. Ce n’est pas tromper. Mais elle n’est pas là. Elle n’est sûrement pas d’ici, elle a dû venir visiter Marseille avec une copine la dernière fois, ou venir pour le travail. Donc je ne la reverrai plus. Le lendemain, je retrouve Bastien au café, sans arrière-pensée. Mais en entrant dans la salle, droit devant moi, je ne vois qu’elle. Oui, elle est bien là, avec son amie, et elle me regarde. Puis elle m’offre son plus beau sourire. Je me tétanise quelques instants, le temps que Bastien me ramène à la réalité. — Hé Paul, ça va ? Viens, on n’a qu’à se mettre là, vu qu’il n’y a une nouvelle fois plus de place en terrasse !— Oui OK.— Ça ne te dérange pas que je me mette face à la vitre ? Comme ça je peux quand même apercevoir quelques filles dans la ...