1. Véronique


    Datte: 08/09/2017, Catégories: fh, fplusag, extracon, grosseins, caférestau, Oral 69, extraconj,

    ... prendre un verre tous les deux, rien que tous les deux ? C’est elle ! Elle est donc d’accord pour que l’on se voie. Et sans Bastien ni son amie. Ce serait parfait, juste après le boulot, discrètement. Il faudrait juste que je parte plus tôt. Mais je vais être galant et la laisser choisir. — Avec grand plaisir, je vous laisse choisir la date et le lieu— Très bien, alors disons ce soir vers 21 heures ? Au bar Y, il y a souvent de bons groupes de musique le vendredi soir. Ah mince, elle veut me voir ce soir. Il va falloir que je trouve un alibi ! Je ne réfléchis pas bien longtemps, et envoie un texto à ma femme pour lui dire que je sors ce soir avec mon pote Bastien. Il faut dire que je ne connais pas encore grand monde ici… J’ai honte de devoir mentir à ma femme, mais quand je pense à ma belle mature et à ce que l’on pourrait faire ensemble, j’oublie… — D’accord, à 21 heures au bar Y. Mais au fait, comment vous appelez-vous ?— Véronique, et toi ? Je remarque qu’elle me tutoie. — Paul. Enchanté.— De même. À ce soir alors.— À ce soir. Voilà, la machine est lancée… Je l’ai voulu, alors je ne peux pas me plaindre. Mais peut-être ne veut-elle que boire un verre ? Ne veut-elle que passer une agréable soirée ? Peut-être me considère-t-elle un peu comme son fils ? Ou juste comme un ami ? Mais quand même, aller boire un verre avec un homme… Je reste avec mes questions en tête toute la journée. Autant dire que je n’ai pas beaucoup travaillé au boulot. Je rentre chez moi, en essayant de ...
    ... faire comme si de rien n’était. Mais ma femme me trouve encore une fois « ailleurs » durant le repas. Elle n’a pas tort. Je suis complètement ailleurs. Je ne pense qu’à ce soir. Je me prépare, avec le dilemme de me faire beau pour sortir, mais sans en faire trop, au risque d’éveiller des soupçons chez mon épouse. Donc bien et simple. 20 heures 40, je prends la voiture. J’arrive vers 20 heures 55 près du bar Y, mais il me faut quelque temps pour trouver une place. Je franchis donc à 21 heures passées la porte du bar. Je regarde à droite, à gauche, devant, au fond, mais je ne la vois pas. Je jette un œil à l’étage, mais il n’y a personne. C’est en redescendant que je la vois arriver : whaouu ! Elle a remis le genre de jupe de la dernière fois, noire et bien courte, avec un beau chemisier blanc, bien ouvert, et bien transparent… L’excitation monte en moi, d’autant qu’elle se colle bien à moi pour me faire la bise, et qu’elle me propose de monter. Nous serons seuls… tranquilles pour fricoter ? Mais cette excitation va retomber peu à peu… Nous montons, nous installons l’un en face de l’autre, et nous parlons. Qu’est-ce que je m’imaginais ? Que nous allions nous sauter dessus ? Même si elle a une tenue aguicheuse, c’est une femme bien. Elle me parle d’elle, et me pose des questions. Elle est divorcée, à ce que je comprends elle vit seule avec son chat, elle a un poste haut placé dans une banque (ce qui expliquerait qu’elle ne soit pas libre en fin d’après-midi), elle aime l’opéra, ...
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