1. Un presbytère en Gévaudan


    Datte: 18/10/2019, Catégories: fhh, grp, fplusag, jeunes, extracon, copains, voyage, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, Oral préservati, jeu,

    ... sur son torse poilu. Ce sera sans amour mais il faut bien que le corps exulte, comme disait le Grand Jacques. Je pense trop aux chansons du siècle dernier, moi ! Normal, c’est le thème de mon mémoire. Ils dorment. Et m’obsède maintenant une autre chanson, de Brassens celle-là :À l’heure de l’œuvre de chair elle est souvent triste, peuchère. S’il n’entend le cœur qui bat le corps non plus ne bronche pas. Pourtant, je ne suis pas restée insensible, loin de là ! Pendant qu’ils grognaient de satisfaction bestiale, j’ai joui. Oui j’ai joui. Le corps a exulté, bon. Mais je n’aime pas ces garçons et ils ne m’aiment pas. Nous avons fait ça mécaniquement. Androïdes, poupée, je ne suis pas fière de moi. Et ils me donnent chaud. Le bras de l’un pèse sur mon sein droit, la main de l’autre sur ma cuisse. Me débarrasser de tout ça, les repousser sans les réveiller. Oh, ils n’auraient peut-être pas envie de recommencer tout de suite, ou bien ils ne le pourraient pas. Mais moi, en tout cas, je n’ai pas envie, pas envie du tout. Je m’échappe. Enfin je peux respirer. Il est évident que dans la chambre de Vincent il n’y a personne puisqu’il est avec Virginie. Julien, lui, est avec Delphine mais qu’est-ce que ça peut bien me faire ? Si je l’avais vraiment aimé je n’aurais pas baisé avec ces deux ostrogoths. Vide, en effet, la chambre de Vincent. Quand même, il aurait pu avoir envie de quitter Virginie… Avec une vague envie de pleurer je me glisse dans son lit froid. Sa bonne odeur de gentil ...
    ... garçon, doux et fort. Je n’arrive pas à m’endormir. Tellement vraies, les paroles du poème de Norge que chante Jeanne Moreau :Pas bien sur le dos, pas bien sur le ventre, pas bien dans son flot, pas bien dans son antre… Le jour mal au cœur, la nuit mal aux songes… Pas le thème de mon mémoire, qui doit traiter du désir et de l’amour dans la chanson française de la fin du XXème siècle. Quoique, pour un esprit mal tourné… Comment va donc finir ce week-end d’automne dans ce presbytère en Gévaudan ? Sans doute par un réveil morose. Les automnes ont comme des parfums tout moro – tout moro – tout moroses. Toujours Jeanne Moreau mais cette fois les paroles sont de Cyrus Bassiak, c’est à dire Serge Rezvani. Décidément mon mémoire m’obsède. Virginie seule dans la cuisine quand je la rejoins. Elle fait le café. — Oh, tu as les yeux cernés, toi. Où sont tes hommes ?— Ils s’amusent entre eux.— Non ?— Non, ils dorment encore.— Tu les as épuisés ?— On peut le dire comme ça.— Tu as entendu Delphine ? Des hululements ! Ah, il sait s’y prendre, ton Julien. Veinarde, va !— Je crois que je vais le larguer et garder les deux de cette nuit. Si tu n’y vois pas d’inconvénients.— Tu plaisantes ?— Oui ! Et Vincent ?— Quoi Vincent ?— Consolé ?— Pas vraiment. Il n’a pas été très performant, tu vois, il pense encore à Nathalie. Ou alors : — Pas vraiment. Il n’a pas été très performant, tu vois, il pense plutôt à toi. Mais que tu es conne ma pauvre Sophie ! Ou encore un Julien plus jaloux du tout. Mais de ...