Addicte (7)
Datte: 09/09/2017,
Catégories:
Lesbienne
... une clientèle plus féminine. Certaines à la recherche d’une aventure de vacances, d’autres profitaient de l’absence de leur mari pour découvrir le sexe sous un angle neuf dans les bras d’initiées. – Qu’est-ce que je vous sers ? proposa Marie après m’avoir embrassée sur la joue et salué Talya avec gentillesse. – Vodka pour moi, fraîche mais sans glaçon, et un cocktail maison pour Axelle, je crois qu’elle adore. Le sermon terminé, mon amie retrouvait son sourire charmeur inimitable, la maîtrise de ses émotions, son verbiage insolent bercé par un accent slave exagéré, tout ce qui en faisait une femme accomplie. Une nana un peu intimidée lui réclama un autographe, une autre s’incrusta. Le court cheveu sombre sur un visage rond, un regard allumé de droguée, l’inconnue jouait avec grossièreté de son piercing sur la langue comme d’un trophée gagné à un concours de camionneuses. La poitrine plate sous un tee-shirt noir, les fesses semblaient camouflées par un jean informe, ou son cul manquait vraiment de fermeté, cette pensée me fit sourire tandis qu’elle draguait outrageusement Talya. Cette dernière se montra charitable, trait dominant de son caractère. Elle fit semblant à plusieurs reprises de photographier la butch comme un édifiant emblème lesbien, l’objectif dévia toujours sur moi à l’instant fatidique, délicatesse destinée à me faire comprendre que personne ne s’immiscerait entre nous ce soir. Je commençai néanmoins à trouver le temps long. Marie, habituée du milieu, rit de ...
... ma déconvenue une petite heure. Enfin, désireuse de bousculer un peu la sans-gêne trop entreprenante à mon goût, Talya se colla à moi dans une étreinte démonstrative. – Axelle est superbe, n’est-ce pas ? demanda mon amie, une main baladeuse sur mes fesses serrées dans le mini short en jean. Elle m’embrassa à pleine bouche, sa langue entraina la mienne dans une sarabande purement sexuelle. Le souffle court, je me régalai de sa salive imprégnée d’alcool. Des doigts s’insinuèrent par l’échancrure de ma chemise, jouèrent avec un téton, enrobèrent mon sein d’une caresse franche. – Excuse-nous, on doit encore effectuer une séance photo de nu avant de baiser. Elle est assez chaude maintenant. La remarque aurait été blessante en d’autres circonstances, mais l’aisance naturelle de Talya m’arracha un sourire. Sa parfaite maîtrise de l’art de la provocation incita la butch à admettre sa défaite. On retrouva l’hôtel avec un certain soulagement, encore amusées de la déconvenue de la camionneuse. Je m’habituais à la suite aux couleurs intimistes. Le fait de partager mon espace intime comme si nous vivions en couple, au-delà du cadre enchanteur, me paraissait d’une touchante simplicité. Demain soir dans l’appartement d’Alain, le poids de la solitude se ferait certainement sentir. – J’ai cru que tu allais me violer au bar. – L’idée m’a effleurée, laissa tomber Talya insouciante de mon état, ce n’aurait pas été sympa de rendre cette pauvre fille jalouse. Elle vérifia le fonctionnement d’un ...