Florence et moi (3)
Datte: 23/10/2019,
Catégories:
Hétéro
Tandis que Florence était sous la douche, j’eus tout le temps d’enchaîner les cigarettes et de réfléchir à ma conduite. Cette fois, le point de non-retour était définitivement dépassé, ce n’était plus une fellation vite fait suite à un coup de folie, c’était une levrette endiablée à laquelle j’avais pris un plaisir monstre et, pire, que j’avais désiré de toutes mes forces. Que devais-je faire à présent ? Rompre était hors de question, me confesser également, cela aurait signifié la même chose. Il ne me restait plus qu’à faire comme si de rien n’était et expliquer à Florence que c’était un coup de folie et qu’il nous faudrait arrêter là. Oui, c’était ce que j’allais faire si elle recommençait ses avances, elle m’avait eu une fois en me cueillant alors qu’elle était déjà nue, quel homme aurait pu résister à ça ? La prochaine fois, je saurais me montrer ferme. Lorsque Flo sortit de la douche, j’étais assis près de la fenêtre, occupé à allumer ma quatrième clope. Elle portait une jupe longue qui arrivait presque à ses chevilles et un t-shirt qui, au vu de sa poitrine, s’avérait plutôt décolleté. « J’ai galéré à tout enlever, fit-elle avec un sourire, t’as pas idée. » Je déglutis, je sentis quelque chose de froid au fond de ma poitrine, sensation désagréable, mélange malsain de plusieurs émotions contradictoires. « C’est ta faute, répliquai-je. D’ailleurs, pourquoi tu m’as demandé de me retirer ? — Parce que c’est plus facile à nettoyer. Enfin en théorie. » J’étais dubitatif. « ...
... Pourtant, tu laisses juste couler avec un mouchoir dans ton string, ça évite d’en foutre partout, non ? » Elle me sourit, de ce sourire espiègle et un peu mesquin de celle qui a fait un mauvais coup. « Sauf que j’ai pas de string. Toute nue sous ma jupe. » Le froid dans ma poitrine s’intensifia et je sentis un début d’érection revenir. Si tôt après un rapport, je ne m’en savais pas capable, mais je commençais à comprendre que Florence exerçait sur moi un pouvoir sexuel incontrôlable. « T’es malade ! M’insurgeai-je. Et les autres ? — Bah justement, c’est marrant. Personne saura que j’ai la chatte à l’air, sauf toi, ça sera notre petit secret. » Elle s’assit sur le lit, tira un cendrier vers elle et alluma une cigarette. Elle était complètement folle de parler comme ça, je le savais. Comme j’étais complètement fou de bander à moitié rien qu’avec cette discussion et fou de continuer sur cette lancée. Et pourtant, j’avais la sensation distincte qu’elle se moquait de moi. « Je suis sûr que tu bluffes pour m’exciter, lançai-je. » Elle me fixa avec un sourire en soufflant sa fumée par les narines. « Ah ouais ? » Elle posa sa clope sur le bord du cendrier et releva sa jupe sur ses jambes. J’avais une vue magnifique sur son sexe rasé de frais et sur ses lèvres légèrement écartées. « Tu vois, je bluffe pas, fit-elle avec un sourire triomphant. Dommage que tu bandes pas. » Je déglutis à nouveau, plus fort. Mon sexe était tellement dur qu’il m’en faisait mal. « Et en supposant que je ...