Échec et mat
Datte: 25/10/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
handicap,
plage,
amour,
Oral
pénétratio,
... finir de vous engueuler à l’intérieur : la vioque du dessous va rameuter les flics. Profitant de l’occasion, je me faufile. Zanotchka hésite, mais Marcelline la pousse dans l’appartement. — Je suis désolé, mais ce qu’elle a dit était tellement… ignoble.— Non, non, je ne veux rien entendre. Elle essaie à la fois de se boucher les oreilles et de rejoindre sa chambre. Difficile de faire les deux en poussant un fauteuil roulant. Elle arrive à s’enfermer dans la salle de bain. Mon portable sonne : encore un emmerdeur ! Ma petite sœur m’envoie un SMS :N’écoute pas les cons ! Excellente idée. Je compose le numéro de ma tante, mets le haut-parleur. Je prends ma voix de gentil benêt : — Allôôô, tatie Huguette ?— Ouais, qu’est-ce qu’il y a encore ? Même au téléphone, elle est imbuvable. — Je fais ce que je veux et je t’emmerde ! Voilà, une bonne chose de faite, et ça soulage. Je raccroche. — Zaza, je sais que tu m’écoutes.— Ggnn ! rugit la porte. Marcelline se marre. — Je n’ai jamais osé te le dire, mais maintenant tu m’y forces. J’aime être auprès de toi, j’aime te voir sourire le matin au réveil, j’aime la douceur de ta peau, j’aime ton accent quand tu t’énerves. J’aime t’embrasser. J’aime quand nous faisons l’amour. J’aime ton odeur après nos étreintes. J’aime ta mauvaise foi. J’avais juste espéré rester auprès de toi un petit peu. Que tu puisses jouer avec moi à la chatte et au souriceau autour d’un plateau d’échecs. C’est foutu. Je te le promets, je ne te ferai plus de mal : ...
... adieu. Je fais la bise à Marcelline et me dirige vers la sortie. Je me maudis et maudis la tante Huguette. Je maudis toutes les tantes Huguette de la Terre. Je descends lentement l’escalier, tête basse. En bas, surprise : madame Alvez et Rocky m’attendent devant la porte, tous crocs dehors. — Vous ne passerez pas ! Elle me fait songer à Gandalf dans les mines de la Moria, sur le pont de Khazad-Dûm. — Madame Cervin m’a dit de ne laisser sortir personne. Allons bon… — Tu penses vraiment tout ce que tu as dit ? Zanotchka sort de l’ascenseur. Qu’elle est belle ainsi, toute décoiffée ! — Qu’est-ce que ça peut te faire ? Je rentre chez moi, mener ma petite vie minable et solitaire. Laissez-moi passer, Madame Alvez.— C’est vrai que tu m’aimes un petit peu ? Elle n’écoute pas ce que je dis. Elle ressemble à ma sœur : tu lui dis un truc, elle répond ce qu’elle a envie d’entendre. Et cette fois, les rôles sont inversés : elle est venue se poster devant la porte, aux côtés de la concierge et de son molosse. — Tu ne veux plus me voir. Laisse-moi passer.— Pas tant que tu ne m’auras pas répondu.— Oui, je t’aime, mais tu t’en fous.— Je ne marche plus : je suis moche, et je suis plus vieille que toi.— Ne raconte pas de conneries : tu as seulement six ans de plus ; je connais des jeunes minettes qui n’ont pas le centième de ton charme.— Je ne suis pas facile à vivre.— Tu fais bien de me le dire, je ne m’en serais pas rendu compte. Elle se mord les lèvres, hésite. — Reste un peu, je t’en prie… Il ...