Ma découverte extraordinaire de Brigitte
Datte: 26/10/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
caférestau,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
jeu,
init,
humour,
Ce matin mon radio réveil se met en route à la même heure que d’habitude, c’est-à-dire bien trop tôt. Je me lève, puis commence le rituel quotidien : je vais aux toilettes (hé oui! La grosse commission existe même chez nous autres les auteurs), vérifie que ma cafetière programmable m’a préparé mon jus et me mets à petit déjeuner. Tout cela en silence, car je n’aime pas être bousculé le matin au réveil. Puis je passe dans ma petite salle de bains pour me laver. Le jingle des infos arrive, l’animateur débite son lot de mauvaises nouvelles, puis pour les gens mal réveillés comme moi, rappelle la date du jour. Hé merde! Je me rappelle soudainement qu’à partir d’aujourd’hui je suis en congés d’été. Que vais-je bien pouvoir faire de ces heures d’avance ? Faire du ménage dans mon petit appartement ? Non, il n’en est pas question et je n’en n’ai pas envie. Alors, je prends l’ascenseur et après avoir franchi la porte d’entrée de l’immeuble, la rue m’enveloppe de ses exhalaisons diverses. Je m’en vais. Prenant une clope je l’allume avec un sentiment de trahison, et accessoirement, mon briquet. N’est-ce pas hier soir, que je me suis juré (une fois de plus) que c’était ma dernière ? Décidément, ce matin, rien ne va comme je le voudrais. Pendant que je pense à tout cela, mes pas m’ont conduit devant un café qu’il m’arrive de fréquenter. Le patron est en train d’installer la terrasse et me convie à boire un expresso. Je m’installe donc sur une banquette de moleskine et ouvre le journal ...
... que le tenancier vient de poser sur le bar après l’avoir récupéré dans la boîte à lettres Le percolateur crache son jet de vapeur et quelques instants après l’odorante boisson est devant moi. Je me saisis de ma tasse et la repose vite fait : le breuvage est bouillant. J’ai le temps de parcourir la une du quotidien, vérifiant la date (quelquefois que j’aurais été victime d’une illusion auditive). Je refais une tentative avec mon caoua, à part que cette fois, je croque un des biscuits que le patron du bar a déposés à côté de la boisson chaude. Cette fois, tout va bien, il est à point! J’en avale une gorgée et me dis que celui que j’ai bu avant de partir de chez moi était presque infect comparé à ce nectar. Je lève la tête et m’aperçois que deux ou trois habitués sont déjà au bar. Combien de temps vais-je rester ici ? Certainement la matinée décidé-je en me replongeant dans mon journal. — Pardon, auriez-vous du feu ? Une jeune femme est là devant moi, elle tient sa cigarette éteinte et ses grands yeux bleus semblent me supplier. Elle est vraiment canon cette meuf. Déjà que le regard n’est pas mal, mais alors que dire du reste de son corps ? Sa poitrine doit chercher dans les 90 C (ou 95 C, je n’ai pas mon double décimètre sur moi), ses jambes sont longues, fuselées comme j’aime, et pour couronner le tout : un popotin qui en ferait damner plus d’un (à commencer par votre serviteur). Je dégaine donc… mon briquet (avouez que vous vous attendiez à autre chose!…), et du coup, là voilà ...