1. Première nuit à Ouaga


    Datte: 29/10/2019, Catégories: fh, hplusag, couleurs, Collègues / Travail voyage, Oral pénétratio,

    ... assemblés en larges tresses et faisaient comme un jet d’eau atour de son visage. Je ne sais pas pourquoi elle me mit très à l’aise. — L’audit est demandé par la maison mère, reprit-elle, c’est un audit normal qui se fait tous les deux ans. Il y a des procédures bien claires là-bas. Par là-bas, elle voulait dire en France, car la maison mère est une grande banque française. À ce moment-là, Ibrahima arrêta la voiture devant une grande porte fermée et nous demanda de descendre. Deux vigiles armés jetaient sur nous des regards pas si suspicieux que ça. Ils saluèrent même Ibrahima avant son départ, puis nous ouvrirent la porte. Il faisait sombre à l’intérieur, un grand bar prenait tout un côté de la salle et une petite troupe jouait du jazz dans un coin. C’était réconfortant, pas trop de bruit, pas trop de monde. Un garçon vint nous voir et salua respectueusement Melissa puis nous invita dans un petit espace isolé, loin de la troupe et des clients et assez peu éclairé pour se faire tailler une pipe sans se faire prendre. Je suivis Mélissa qui suivait le garçon. Elle avait un petit derrière, pressé dans une courte jupe noire qui avait une petite fente au milieu. Ses jambes descendaient en courbes parfaites et limpides et se terminaient par des talons aiguilles rouges. Le haut était encore caché sous un imperméable rouge à grand col revers. Nous nous installâmes sur un sofa soyeux et le garçon nous ramena des cartes. Elle ôta son imperméable. Ce qui était dessous était splendide, ...
    ... des seins corrects qu’elle étouffait sous une toile blanche avec des éclats dorés. Je constatai la souffrance des tétons sous la toile. Je fis mine de ne pas m’y intéresser. Je fis un tour des yeux de la pièce. C’était très branché comme ambiance, tout paraissait clinquant et flambant neuf. Et les prix étaient flambants aussi, en euros n’en vous déplaise. Plus de trois cents euros la bouteille de champagne, même à Paris où j’avais fait mes études, je n’avais jamais vu ça. — Vous n’aurez pas à payer, monsieur Duval réglera tout, dit Mélissa, sentant certainement mon inconfort.— Oui, mais c’est pas une raison pour abuser, dis-je avec un léger sourire, c’est hors de prix. À Tunis, c’est dix fois moins cher.— Oh, c’est vrai ? Vous savez, j’ai jamais été à Tunis, mais tous mes amis ne m’en disent que du bien. Nous tchatchâmes un peu de Tunis et de Paris que Mélissa connaissait parfaitement pour avoir fait un stage de quelques mois dans la maison mère. J’avais essayé d’aborder la mission d’audit, mais elle ne paraissait pas y comprendre grand-chose. Je me rendis compte rapidement qu’elle était une petite exécutante dans son service. Je sus tout juste que sa patronne était une certaine demoiselle Leroy, française, avec qui j’aurais affaire dès le lendemain matin. Le garçon ramena le champagne, l’ouvrit avec claquement et nous servit une première coupe. La deuxième c’était moi qui la servis à Mélissa. En la prenant, je lui chatouillai la main et la touchai pour la première fois. Sa ...