1. Gaëlle, ma fille unique (1)


    Datte: 11/09/2017, Catégories: Inceste / Tabou

    Chapitre 1 : Sirène Gaëlle. Gaëlle est un trésor. Je ne pourrais mieux la caractériser et la décrire dans toute sa beauté, sa complexité et son magnétisme. Fraîche, gracile, charmante, autant dans ses gestes que dans son sourire, une étincelante longue chevelure brune, des taches de rousseur rehaussant une peau d’albâtre, des yeux noisette pétillants de vie. Toujours de bonne humeur. Du haut de ces dix-huit ans tout juste acquis, elle est telle une nymphe sortie d’un tableau de grand maître. Je suis fier. Gaëlle est ma fille. Ma fille unique. Nous vivons ensemble dans une résidence pavillonnaire dans laquelle nous avons emménagé depuis plusieurs années, après le départ de sa mère pour le Canada. Sa mère... Une femme des plus délicieuses également. Je pense que notre fille lui ressemble sur beaucoup de points. Un coup de foudre à la fac, la vie à deux, puis Gaëlle, notre petit bonheur. Ensuite une opportunité de travail en Amérique et une relation s’étiolant avec la distance jusqu’à devenir inexistante. Je ne la blâme pas. C’est la vie. Et puis Gaëlle est restée à mes côtés du coup. Qu’aurais-je pu demander de plus en ces circonstances ? J’ai vu Gaëlle grandir d’année en année, d’abord, puis mûrir et gagner en assurance. Je suis bien incapable de dire quand c’est fait le basculement, ne me rendant pas vraiment compte quand ma petite princesse est devenue grande. Dans ma bulle, ses jeux de poupées et de chasses au lézard dans le jardin, c’est comme si c’était hier. Et ...
    ... pourtant... Maintenant elle arpente les couloirs de son lycée avec le même aplomb et la mine de musaraigne que sa mère à l’époque. Le temps passe beaucoup trop vite. C’est surtout son indépendance qui m’a mis une gifle. Quand je me suis rendu compte qu’elle n’avait plus besoin de moi pour quoi que ce soit. Certes je suis toujours là pour la consoler quand ça ne va pas, mais depuis la fin du collège je me sens quelque peu inutile. Je ne profite guère plus que de nos sorties aux centres commerciaux pour passer du temps avec elle. Dorénavant elle va chez ses copines, elle traîne avec des garçons de son âge. Je les envie énormément. J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je la vois avec l’un d’entre eux. Une boule au ventre. Comme si on me volait mon trésor. Je sais qu’un jour où l’autre elle finira par partir, tout comme sa mère. De mon côté je n’ai jamais refait ma vie. Allez savoir pourquoi... Amertume ? Colère ? Peur ? Paresse ? J’avais Gaëlle et je n’avais rien besoin d’autre. Je n’ai besoin de rien d’autre. Mais j’avoue que cette idée me ravage de plus en plus. Une sorte de fardeau de plus en plus lourd, un tison dans mon estomac, de plus en plus brûlant. Car aussi innocente que cette pensée pouvait être au début, ma fille étant devenue une petite femme, elle est désormais bien plus retorse et sordide. Parfois, lors de mes insomnies, il m’arrive de fantasmer, amoureusement nostalgique, sur mon ancienne compagne. Mais son image est mêlée aux traits de Gaëlle. Elle revient, ...
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