1. Gaëlle, ma fille unique (1)


    Datte: 11/09/2017, Catégories: Inceste / Tabou

    ... porte. La folie qui ne m’a pas fait faire demi-tour. Je ne pense à rien d’autre sur le moment qu’à profiter au maximum de cette vision idyllique, une enchanteresse révélation mettant tous mes sens en éveil. Et pourtant je suis bien incapable de bouger le moindre muscle, comme happé par ce mirage, résultat improbable de nos inattentions respectives. Gaëlle étant probablement rentrée plus tôt et ne m’attendant pas à cette heure-ci, elle n’avait sûrement pas cru bon de verrouiller la porte comme à son habitude. Il me faut quelques instants pour bouger. Je n’ai plus aucune clairvoyance. Je suis nu, à observer ma fille sous la douche. Et j’aime ça. Je tends fébrilement la main vers la poignée de la porte pour la fermer, mais mon geste s’arrête à mi-chemin. Coincé entre un sentiment de pur dégoût et un désir foudroyant. Fruit d’une excitation des plus sidérantes, ma main se pose sur mon membre, raidi par la vue envoûtante de Gaëlle. À ce moment-là je sais que c’est fini. Plus aucune barrière pour faire obstacle au flot qui me submerge. Tout en contemplant ma sirène, subjugué par sa beauté juvénile, enivré par son chant, ma main caresse ma verge gonflée de désir. Inconscient de ce que je fais sur l’instant, rien ne compte plus que cette image d’ondine sous son rideau de pluie. Elle est là, caressant sa peau de ses doigts fragiles et délicats. Déposés sur sa nuque, ils descendent lentement le long de ses flancs laiteux. Sous les miens, mon gland palpite d’un plaisir coupable. Sa voix ...
    ... chantonnante s’élève au-dessus du tumulte de l’eau qui ruisselle sur sa chair et me grise plus encore. Ma main imprime un mouvement ardant de va-et-vient à mon membre. Doucement je sens l’afflux venir. Je dépasse le point de non-retour. Juste un battement de cils, plus aucun barrage pour faire obstacle à la vague qui remonte du fond de mon corps. Je jouis. Le rêve se brise en mille morceaux de honte, lorsqu’un cri étouffé se fait entendre. Je suis là, dans l’embrasure de la porte, le sexe à la main, les doigts humides d’une passion fugace et dévorante. Gaëlle face à moi, les yeux écarquillés, se protégeant de ma vue, de ses mains, son intimité. Trois secondes. Trois longues secondes d’un blanc assourdissant. Chaque goutte d’eau tombant dans la baignoire, comme autant de coup de marteau me jugeant pour mon acte répugnant. Je bredouille quelque chose ressemblant vaguement à des excuses. Je claque la porte. Je m’enfuis. Je passe le repas le nez dans mon assiette. Elle est descendu manger mais aucun de nous deux n’ose prendre la parole. C’est bien la première fois que la maison est aussi silencieuse. Je suis rouge d’embarras et de remords. Je ne sais quoi faire pour réparer cette bêtise. J’entends la chaise de Gaëlle racler le sol. Elle se lève et remonte. J’entends le loquet de la porte de sa chambre. Elle qui ne ferme jamais sa porte à clef... Quant à moi, je n’ai même pas la force de faire la vaisselle. Je monte également me coucher, ne cherchant plus qu’une chose, m’échapper ...