Mon voisin le polisson (1)
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... ce moment que j’ai réellement décidé d’en faire mon travail de fin d’étude. Devant mon ordinateur, dans mon salon, je commence à faire un plan pour mon mémoire. Mes premiers mots sont une question ; comment un livre érotique peut-il faire jouir sans que, ni les mains, ni quoi que ce soit ne touchent le corps. En cherchant la réponse, je lève les yeux sur mes livres à l’eau de rose qui remplissent mon étagèrent et je me rends compte que, si certains m’avaient mise en émoi, aucun ne m’avait fait jouir. Dans ma tête, les questions se bousculent. C’est si énervant que j’en ai mal à la tête. Un coup d’œil sur le balcon voisin, je ne le vois pas, il a certainement dû se mettre à l’abri avec orage qui se déchaine encore. Devant mon écran, cette première question continue à en amener d’autres et d’autres encore. Je sens que ma tête va exploser. Malgré deux aspirines, impossible de me débarrasser de ce mal de tête. Sur mon canapé, étendue, les questions continuent à affluer. Je décide de reprendre la lecture de ce livre que je commence à maudire. Mais très vite, je plonge tête baissée dans ces mots qui provoquent aussi des maux si on se met à la place de l’héroïne. Ma main droite plongée en mon sexe, le clapotis de ma mouille me donne encore plus envie de jouir. C’est à peine si je parviens à me contrôler mon corps maintenant. Quand cette onde parcoure mon corps, j’étouffe mon plaisir dans ce pauvre coussin. Debout, c’est à peine si je parviens à me tenir sur mes jambes. Un thé, il ...
... me faut un thé. Dans ma cuisine, je l’entends mon voisin. Je ne sais pas si je dois le maudire ou le bénir, lui raconter ce que ce livre me donne, des orgasmes inconnus ou l’insulter pour ces mêmes raisons. Je ne sais pas si je dois le détester ou l’aimer, l’adorer ou le haïr. Sur mon canapé, je regarde ce livre maudit, mon thé à la main. Je ne le touche pas, je m’y refuse. Sur mon écran, il y a toujours cette question sans réponse. Plus je la regarde, moins je trouve. L’orage est maintenant calmé. Je décide de tout laisser en plan. Dehors, le soleil est revenu. Dans le parc, des enfants n’ont pas attendu la fin de la pluie pour venir jouer. Sur un banc, je me pose, autour de moi, le monde reprend vie. « Alors, on vint flâner ? » « Oh, bonjour, je vois que je ne suis pas la seule à prendre l’air. » « Rien de tel pour se changer les idées. Alors, ce travail, terminé ? » « Pas encore, il me reste à trouver une conclusion. » « De quoi ça parle. Enfin, si ce n’est pas indiscret. » « Ben disons que c’est une sorte de comparaison entre ces bouquins à l’eau de rose et les écrits comme ceux de Casanova ou les vôtres » « Ah ouais, pas facile, facile. Mais je crois que si l’un suggère de manière très discrète, l’autre à oublier toute discrétion, il détail jusqu’à devenir sordide, cruel et sale. C’est comme ça que je vois la chose. Prenez l’Histoire d’O, dans le livre, c’est terriblement détaillé. Mais quand on voit le film, si c’est à peine montré, c’est fortement suggéré. Non, ce n’est ...