Mon voisin le polisson (1)
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... aime bien quand un lecteur lui donne ses impressions." — "Je vois, bonne fin de journée." — "Pareillement, moi c’est Catherine." — "Mireille ! Je suis aussi sa voisine, mais ça, je ne l’ai su que ce matin." Putain, la chance que vous avez. Pour un peu, je serai jalouse. Vous savez, parfois il me raconte un extrait son nouveau roman. S’il savait que je mouille comme une fontaine sur ma chaise." — "À bientôt !" — "C’est ça, bonne journée, à bientôt !" Je file, direction mon deux-pièces. Je me précipite sur le balcon, il n’y est pas encore. Dans ma cuisine, je reste en arrêt, sans un bruit. C’est lui, je l’entends, sa cuisine doit être collée à la mienne. Si ça se trouve, sa chambre doit être contre la mienne ? Je file voir, mince, juste de la musique, du vieux rock, le même qu’écoute mon père. J’en profite pour une bonne douche bien fraîche, la chaleur devient presque accablante. Mais, pas le temps, le grincement de sa chaise me dit qu’il est sur son balcon, il y est, baissant son store pour se protéger contre le soleil. Je fais de même, la poignée se trouve juste à côté de la sienne. Ouille, ça grince, ça y est, il descend, merde, le voilà qui vient. Fausse alerte, il rentre dans son salon, ouf ! Dans mon coin, je n’ai pas l’envie de le rencontrer de suite. Je veux en savoir plus sur cet homme. Sur mon ordinateur, je cherche toutes informations sur lui, mon voisin. Le titre de son livre me donne enfin quelques renseignements sur lui. Ouah, il a un sacré parcours, ancien ...
... légionnaire, marié à vingt-trois ans, quitte l’armée à vingt-six ans, vie heureuse avec Julie, elle décède quatre ans plus tard d’un cancer généralisé et foudroyant. Depuis, d’après le résumé, on ne lui connait aucune autre femme. Il y a même le témoignage d’un ami du couple qui dit que mon voisin vit dans le souvenir de sa défunte femme. Sur Word, je ne sais comment, mais je reprends ce résumé. Dans ma tête, c’est clair, je dois tout savoir de lui, de ses livres édités ou pas. En relisant ce que j’ai écrit, je remarque que j’ai aussi reprit le résumé du dos de son livre, que je l’ai étoffé, développé. Ce qui devait faire même pas un minuscule paragraphe en fait maintenant trois pages. Le soir, sans mon lit, je regarde mon plafond, j’essaie de cerné cet homme. Un légionnaire qui écrit des livres érotiques avec pour héroïne sa défunte femme, ce n’est très pas courant, c’est même assez rare pour être souligné. Dès mon réveille, je suis devant mon portable. Sur le site de la légion, je cherche tout ce que je peux trouver sur ce voisin. Je suis même allé regarder pour trouver son nom de famille. Quand enfin je trouve, on me demande un mot de passe. Ce n’est pas ça qui va m’arrêter. J’envoie un mail, expliquant l’objet de ma recherche, le pourquoi du comment du pourquoi du parce que. Habillée, je guette le moment où il va sortir. Seulement, il ne sort pas, il est sur son balcon, il écrit sans lever le nez de son ordinateur de toute la journée. Si la prude Mireille ne m’arrêtait pas, je ...