Mon voisin le polisson (1)
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... serai déjà devant sa porte à sonner. Une courte musique m’indique l’arrivée d’un mail. C’est la légion qui me répond, comme je l’avais supposé, la légion refuse de me donner tout renseignement. Je les remercie tout de même pour avoir pris le tour de me répondre. Je me mets en quête d’une autre source de renseignement. Son éditeur, ben oui, quelle conne je fais. Cette fois, je tourne ma question en tant qu’étudiante en littérature. En fait, je lui demande un rendez-vous. Cette fois, le lendemain, la réponse est positive. Il me prie même de passer dans l’après-midi. Dans le bus, je prépare mes questions sur mon calepin. Ma première est pour savoir s’il a combattu, si oui, où, quand. Les questions s’enchaînent sur ma petite feuille. Devant la maison de l’éditeur, je pénètre dans les bureaux. Un homme d’une soixantaine d’année m’accueille. Sympathique, il m’offre une limonade bien fraîche. Nous nous installons sur une petite terrasse sur le toit. Là, bien confortablement installé, il refuse de réponde à mes questions. Il préfère me raconter. Heureusement que je connais la sténographie, je peux tout noter de son récit sur mon voisin. Pendant plus de deux heures, il raconte, détaille la vie de son ami. Ainsi, mon voisin a combattu, il a même été blessé par balle par trois fois. Il a terminé son temps avec le grade d’adjudant-chef et décoré de plusieurs médailles. Il a même la rosette de la légion d’honneur. Dans mon salon, je reprends mes notes que j’incorpore à ce que j’ai déjà ...
... écrit sur ce voisin. J’efface mes erreurs, ajuste, précise, étaye. La base de ma thèse est faite, il ne me reste plus qu’à détailler, affiner, compléter. Mais pour ça, il me faut maintenant à faire connaissance avec lui. Cependant, il me faut un prétexte autre que ses écrits. Une rencontre par hasard dans le rue, les couloirs de l’immeuble ou au supermarché, j’ai le choix, seule Mireille la prude refuse tout contact avec cet homme qu’elle juge trop vieux et pervers. En fait d’occasion, je me vois freinée dans mon élan. Un matin, sur mon balcon, j’entends sonner à la porte. Il se lève et va ouvrir. Je ne l’entends pas parler, ni discuter avec cette autre personne. Pendant une petite heure, je n’entends plus mon voisin. Dans ma tête, les pires scénarios se bousculent. — "À genou et tu te tiens bien droite !" C’est un ordre cinglant, sec et brutal. À travers la séparation de nos balcons, je vois une autre forme se mouvoir, elle s’arrête pour ne plus bouger. Je souris en me disant que mon voisin est en train de garder un chien. Ma curiosité reprend le dessus, Mireille la prude tente de m’arrêter par tous les moyens possible, je le rejette avec violence. Sans faire le moindre bruit, je m’avance vers la séparation. Je ne bouge plus, il a bougé. Lentement je me penche, mon œil gauche cligne tout ce qu’il peut, ce qu’il voit est au-delà de tout ce que je connaissais de l’amour. Une femme à demi-nue, ses bras et sa poitrine attachés, à genou, est en train de pratiquer une fellation sur ...