1. Mon voisin le polisson (1)


    Datte: 06/11/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... au bon moment pour me rattraper avant que me tête ne heurte la porte d’entrée de l’immeuble. — "Hé ben, c’était juste." — "Désolée, j’avais la tête ailleurs." — "Ne vous excusez pas, mademoiselle. Vous êtes nouvelle dans l’immeuble ?" — "Oui, enfin non, plus maintenant, ça fait presque un mois et demi que je vis ici." — "Quel étage ?" — "Tout en haut, le deux-pièces." — "Oh, c’est vous ma nouvelle voisine ?" — "Je crois, oui." — "L’étudiante des beaux-arts." — "Oui, c’est ça. Et vous ?" — "Oh, je manque à tous mes devoirs. René Lapointe, ancien de la légion, veuf et écrivain à mes heures perdues et elles ne manquent pas." — "C’est vous l’auteur de la rencontre ?" — "Vous l’avez lu ?" — "C’est-à-dire qu’on me l’a prêté et que je ne l’ai pas encore terminé." — "Venez, je vous invite." Nous sommes allés boire un café sur une terrasse du quartier. Là, nous avons longuement bavardé littérature. Il en vient à me poser des questions sur moi, ma vie, mes rêves. Si la prude Mireille m’avait foutu la paix, elle venait de réapparaitre aussi sec. Je n’osais plus parler de moi, je lui racontais juste ce que je voulais faire plus tard, libraire. Ses yeux bleus aciers ne me quittaient plus, j’en étais terriblement gênée, autant que terriblement troublée. Je me souvenais de cette scène sur son balcon. Puis, je voulus prendre congé, prétextant des courses. Dans mon ventre, il y avait une boule, dans ma tête, je revivais les aventures de son héroïne et cette femme sur son balcon. Mon trouble ...
    ... devait pouvoir se lire sur mon visage car il sourit d’une autre manière, une manière attendrie. Mon caddie dans les mains, je fis quelques courses. À la caisse, ce n’était pas Catherine, mais une autre, trop bourrue pour que je lui fasse la parlote. Alors que je sortais de ce magasin, il discutait avec un homme plus âgé que lui. Ils semblaient bien se connaitre. Je passais mon chemin en leur souriant. Mon voisin me salua avec courtoisie, une courtoisie non feinte. Dans mon chez moi, mes courses rangées, je continuais la lecture de ce livre plus que sulfureux. Très vite, ma main se retrouva entre mes cuisses, Catherine avait raison sur toute la ligne. Dans ma chambre, assise et adossée contre le mur, je lisais et me branlais. J’imaginais mon voisin me faire ce qu’il avait écrit. Je ne sais pas s’il m’entendait depuis son appartement. Je l’imaginais, pourtant, l’oreille collée au mur qui nous séparait. La prude Mireille m’avait laissée en paix. M’avait-elle quittée, je ne le savais pas encore. Mais je me sentais plus heureuse ainsi, sans cette emmerdeuse, cette empêcheuse d’aimer en rond. Le mot fin claqua comme une paire de gifle. Sur mon lit, je me sentais triste de ne plus vivre la vie de cette femme. En regardant l’heure, je vis que la journée allait toucher à sa fin. Dans une fine robe d’été, je me suis posée sur le balcon. — "Bonjour ma chère voisine." — "Oh, bonsoir." — "Oui, bonsoir. Vous allez-bien ?" — "Oui et vous ?" — "Super, je viens de rétamer mon ami aux échecs, ...
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