1. Mon voisin le polisson (1)


    Datte: 06/11/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... trois à zéro." — "Un champion alors" — "Non, juste amateur d’échec. C’est un ancien, comme moi. Nous avons combattu ensemble." — "Oui, on m’a dit que vous aviez fait la légion. Enfin, le résumé sur vous dans le livre." — "C’est juste une phrase. On pourrait en parler pendant des jours et des jours." — "Je suppose que ce n’est pas votre sujet de conversation préférer" — "Non, avec les anciens ont en parle, juste pour les meilleurs moments." — "Je comprends, je comprends." — "Alors vous savez aussi que je suis veuf depuis près de quinze ans, que je n’ai vécu avec d’autres femmes. Que j’écris pour ne pas avoir à y penser." — "Oui, votre éditeur m’a un peu raconté de votre vie." — "Je sais, c’est lui mon adversaire aux échecs." — "Oh. En fait, je voulais mieux vous connaitre." — "Pour votre mémoire ?" — "Oui et non. En fait, j’aime ce que vous écrivez. Ça me trouble autant que cela pique ma curiosité." — "Mais quel sentiment est le plus fort ?" — "Je ne sais pas, certainement les deux." — "Je vois, Catherine la caissière. C’est elle, le livre ?" — "Oui. L’autre jour dans le supermarché, vous étiez juste devant moi." — "Venez chez moi, nous serons mieux pour en parler." — "D’accord..." Il me souriait, à la fois ému et soudainement renfermé. La prude Mireille tente bien de m’arrêter, mais je lui échappe. J’étais toute tremblante en me retrouvant devant sa porte. Quand il a ouvert, j’ai cru mon cœur s’arrêter net. Il m’a fait rentrer, je le suivais sur son balcon. — "Dites, si vous ...
    ... voulez faire de l’intégrale, ne vous gênez pas pour moi, j’en fais aussi. Alors, ces vacances ?" — "Hé oui, mais bon, je suis coincée ici." — "Ne vous plaignez pas, ici, c’est calme. Seule l’autoroute nous dérange un peu, mais ce n’est rien en comparaison du centre-ville." — "J’aime bien quand c’est calme, chez mes parents, il y a toujours du bruit." — "Ils vivent loin d’ici ?" — "À une petite heure d’avion, près de Lille." — "Et vous êtes descendue du nord pour étudier ici ?" — "Ben oui, j’ai obtenu une bourse et elle venait d’ici." — "Mais à côté de vos études, vous avez bien un job ?" xhsxppt — "Non, ma maigre bourse me suffit. Et puis, je préfère étudier." — "Vous êtes bonne en orthographe ?" — "Excellente, comme en grammaire et en français. J’ai même eu quelques prix, dont celui d’excellence qui m’a valu cette bourse." Et je ne mentais pas, j’étais même excitée à l’idée de corriger ses textes. — "Ça me donne une idée, et je vous payerai pour ça, j’ai besoin d’une personne pour corriger mes textes. Mon éditeur me dit toujours que j’écris le français comme un pignoufle. Vous n’êtes pas sans savoir la nature de mes textes ?" — "Du style de Restif de la Bretonne, Casanova, Linda Sonntag et j’en passe." — "Vous connaissez Linda Sonntag ?" — "Oui je crois avoir tout lu d’elle, mais aussi Casanova et pas mal d’autre. J’ai encore lu Ariane Larsen. Mais toujours comme document de travail." — "C’est ça, oui, le travail..." Il se fait suspicieux. — "Non, je vous jure, je voulais en ...
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