1. Mon voisin le polisson (1)


    Datte: 06/11/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... faire ma thèse." — "Alors là, respect total. Aller, santé heu...Mireille, c’est bien ça." — "C’est ça monsieur René." — "Oh au diable le monsieur. Je n’ai que quarante-deux ans après tout." — "Mais vous pourriez être mon père !" — "C’est assez vrai, remarquez que ce serait dommage, non ?" — "Ben oui, discuter érotisme avec son père, ça me parait presque impossible." — "Perso, il ne me viendrait même pas à l’esprit." petite menteur, va! — "De plus, vous écoutez la même musique que mon père, du bon vieux rock and Roll!" — "C’est vrai? Je possède une jolie collection de vinyle si ça vous intéresse." Nous avons continué à bavarder jusqu’au moment où il ma raconte d’où lui est venu cette envie d’écrire des nouvelles érotiques. Du coup, je me suis sentie toute petite. Légionnaire, il rencontra sa femme. Trois mois plus tard, pendant une permission, ils se mariaient. Après une courte lune de miel, ils durent se séparer, le temps pour lui de terminer ses cinq ans. Ils ne se voyaient qu’épisodiquement. Mais le jour où il quittait la légion fut jour de fête ainsi que les jours suivants. Mais un jour, souffrant de vomissement, elle consulta, certaine d’être en ceinte. Ce n’était pas un enfant qu’elle attendait, mais la mort qui la rongeait de l’intérieur, irrémédiablement, un méchant cancer foudroyant. Il lui donna tout son amour, elle devait mourir trois mois plus tard, dans ses bras. Certes, je résume parce qu’on pourrait en faire un roman aussi épais que guerre et paix de sa vie. ...
    ... S’il écrit, c’est pour se souvenir, imaginer tout ce qu’ils n’ont pas fait ensemble. J’en tellement triste que des larmes coulaient sur mes joues. Sa main se posa sur mon épaule, essuya mes larmes de l’autre. -« Il ne faut pas pleurer, mais en rire, la mort, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Et puis, la vie est une fête, vous savez ! Depuis que j’ai compris ça, je vis la vie avec mon épouse à travers mes écrits. Ainsi, elle et moi, on ne se quitte plus. » -« Ben merde, moi, je trouve ça triste au possible. » -« Au début ce fut très dur, un véritable calvaire. Mais, comme je vous l’ai dit, un ami m’a dit un jour que la vie est une fête et ça à tout changer dans ma vie. » -« La vie est une fête et ça vous a transformé ? » « Complètement, j’ai commencé à écrire, je n’ai fait que ça depuis ce jour bénit. » « Je vais devoir vous laisser, il me reste un devoir à terminer. » « Ah ça, le travail c’est sacré. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps. » « À plus si jamais. » « Revenez quand vous le désirez. Ma proposition tient toujours pour correctrice. » « Merci pour le verre. J’y penserai » Je me suis enfuie, il n’y a pas d’autre mot. Je l’avais fui comme on fuit la réalité. S’il m’avait ému ? Pas qu’un peu, il m’avait bouleversée. Dans mon salon, je me suis replongée dans son livre. Dès les premières lignes, l’effet de son récit revint, je me suis sentie happée dans le corps et l’esprit de l’héroïne. Cette caissière avait raison sur toute la ligne. On ne peut pas lire ce livre ...
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