1. Une souris et des hommes


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, fhhh, couleurs, vacances, pénétratio, Partouze / Groupe init,

    ... poitrine. Ce n’est pas l’idéal pour me rendre compte, mais bien assez pour nourrir mon imagination et je n’ai pas d’autres intentions. Cette jupette n’est pas pour moi : trop courte, trop jeune. Je le savais, bien sûr, avant même d’essayer ; le vendeur use sa salive pour rien. Il est là pour ça, me direz-vous. Malgré tout, je sens poindre un vague sentiment de culpabilité à la pensée que je lui fais perdre son temps. Aussi conviens-je en mon for intérieur que je prendrai une babiole pour compenser. L’homme frappe sur la tôle, attend mon invite puis passe le museau par l’entrebâillement. — Pourquoi donc n’ôtez-vous pas votre robe ?— Vous en avez de bonnes, vous ! Je ne veux pas vous montrer mes nichons. Nichon ? Un terme presqu’ordurier dans ma bouche ; je me surprends à éprouver du plaisir à user d’un mot cru. Ma poitrine est effectivement libre ; je m’autorise cette liberté de temps en temps pendant les vacances, et d’autant plus pour le cas que ma robe est dos-nu. Le coquin me charrie. — J’aurais pourtant bien aimé, taquine-t-il.— Aucune chance, plaisanté-je en retour en me postant sur la même longueur d’ondes. Il rit, puis sans transition, bascule sur le registre professionnel : — Essayez-donc avec ce débardeur, vous vous rendrez mieux compte, propose-t-il en me tendant le dit vêtement dans son emballage de cellophane. Deux minutes plus tard, à nouveau : « toc, toc » ; j’autorise. Le messie apparaît ; les rayons du soleil font une aura lumineuse autour de la silhouette du ...
    ... bonhomme. — Magnifique ! Elle vous va comme un gant, s’exclame-t-il en forçant le jeu. Normal, il est dans son rôle. N’empêche que je ne suis pas mécontente : je n’aurais pas cru que je pouvais encore porter ce genre de tenue. Je me demande ce que dirait ma fille si elle me voyait là-dedans. Le lascar interrompt mes réflexions. — Venez donc vous voir à la lumière du jour. Ils ont disposé un miroir en appui du fourgon qui permet de se voir de pied en cap. Je me mire, devant, derrière ; la jupe se porte taille basse, mais de toute façon je n’ai pas le choix, sinon c’est godiche et les reflets du miroir sont prompts à dénoncer la couleur de mon slip. — Elle est vraiment courte.— C’est sexy, parfait pour l’été ; et en hiver, vous pouvez la porter avec un collant ou un leggins. En tout cas, elle vous va à ravir : on vous donnerait dix-huit ans. Le compliment est aussi gros que sa panse ! J’en ai vingt de plus, et il le sait ou le soupçonne ; mais c’est un fait que j’ai le sentiment de faire plus jeune. J’ai la chance d’avoir gardé une silhouette svelte. Mes gènes y sont sans doute pour quelque chose ; ma mère est pareille, mais il y a aussi que je surveille la balance et mène une vie spartiate : yaourt, salade, sport, jamais d’alcool. Mon seul vice : le tabac. Je projette d’arrêter, rapport à la santé, mais je n’arrive pas à me décider, rapport au poids : on dit que ça fait grossir. Quoi qu’il en soit, je n’ai plus dix-huit ans et on le sait tous les deux. Il pressent que je vais ...
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