1. Une souris et des hommes


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, fhhh, couleurs, vacances, pénétratio, Partouze / Groupe init,

    ... Tu les connais ?— Oui, je les ai vus hier, ils m’ont fait leur baratin ; je ne les aime pas. On en reste là. Il a passé sa main sous le pan de ma robe et caresse ma fesse nue ; je le laisse faire. Nous quittons la place et nous enfilons dans une ruelle sombre en légère déclivité. Nous ne l’avions même pas vue, coincée entre un jardin en surplomb et la salle des fêtes. C’est en passant devant que nous découvrons le passage et en supputons la potentialité. Nous longeons le mur borgne du cinéma ; derrière celui-ci, un terre-plein ombragé, bordé par une rivière en contre-bas, et à l’abri sous la canopée d’un énorme platane. En face, le jardin : pas l’ombre d’une habitation en vue, pas un bruit, hormis la comptine de l’eau qui ruisselle. Deux voitures y sont garées, il y a place pour une autre mais pas plus ; l’endroit est néanmoins discret. Mon zigoto est le premier à réagir, il m’encoigne ; je me rebiffe, ça pue l’urine. — Tu vois pas que le coin sert de pissotière ? Qu’à cela ne tienne ; nous nous déplaçons de quelques mètres et nous plaçons à l’abri entre une voiture et le parapet. Moi aussi, j’ai la grosse envie : nous sommes en phase. Je le laisse dénouer le lien. Un simple effet d’épaule, la robe chute ; c’est l’avantage d’une robe portefeuille : facile à mettre et encore plus facile à ôter. Je la range sur mon cabas. Me voilà nue, entièrement nue, en pleine ville.« Faut le faire… » que je me pense en moi-même ; cela ajoute du piment à l’aventure. Greg est comme fou ; son ...
    ... désir est dur, il est impatient. Il précipite la mise en place, pose mon cul sur le parapet et me pénètre. J’aime son empressement, son impétuosité. Je sais que ce sera rapide, trop rapide ; tant pis : le pendant est un plaisir plus intense, un concentré de félicité. Je vibre au diapason. Nous explosons simultanément puis, assouvis et sans force, nous nous amollissons dans les bras l’un de l’autre, jusqu’à nous fondre pour ne faire qu’un. C’est du moins la sensation que j’avais jusqu’à ce que les contingences me ramènent sur Terre. Mon téléphone grésille. L’appareil est dans mon sac, au sol. Réflexe : je saute et le regrette aussitôt. À quoi bon ? Du reste, la sonnerie est celle des messages. Sans doute Chantal, qui m’envoie un SMS. Il sera temps plus tard. Je reviens vers Greg et entreprends de le caresser pour tester l’éventualité d’une rebelote. On ne sait jamais… Je branle ou essaie ; la quéquette est flaccide. Ce n’est pas elle qui m’alerte, mais le changement d’attitude de Greg ; le bruit de portière confirme mes craintes : nous ne sommes plus seuls. Un vieil homme, soixante-quinze ans au bas mot, vient de prendre place derrière son volant. Il baisse sa vitre. — Continuez, ne vous gênez pas pour moi, rigole-t-il.— Merci, on a fini, tu voudrais peut-être prendre ma place ? ricane Greg, amusé. « Ai-je bien entendu ? Greg a dit ça… » Je n’en suis pas certaine, distraite que je suis, tant je me précipite pour me rhabiller. — N’insistez pas trop, jeune homme ; je pourrais ...