Colette, le plaisir à fleur de peau ... (2)
Datte: 07/11/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
inconnu,
Collègues / Travail
douche,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
fdanus,
jeu,
init,
... cette mémorable douche, je suis allongé, auprès de Colette, pour tenter de reprendre des forces et calmer le feu qui anime encore mon ventre. Elle me regarde. Non ! Elle ne me regarde pas, elle m’observe, m’épie, me toise, me jauge ! Elle semble guetter mes réactions, mon retour à la vie. Nue, la tête appuyée sur le coude, le sein mollement posé sur le drap défait et froissé, les jambes fuselées, les pieds jouent avec le dessus de lit. — Je crois que je vais faire la série des Hommes …— Hein ?— Tu m’as bien entendue … Et je voudrais … t’adopter comme … premier modèle ! Ma sortie de béatitude est plus rapide que je ne le souhaite. Je me redresse d’un bond. Je la fixe du regard pour vérifier si je ne rêve pas, si elle est sérieuse ou bien si elle blague. Elle s’allonge sur le dos, croise ses mains derrière la tête et elle continue, satisfaite de son effet d’annonce : — Oui … j’imagine très bien … mais … mais il faut que tu bandes !— … Étonné, j’ouvre de grands yeux. — Comment ! Que je bande ?— Oui … une femme, elle, peut être excitée mais cela ne se voit pas sur une statue. Alors qu’un homme, un mec, son intérêt plastique réside dans son attribut mâle. Au repos, disons que ce n’est pas bien beau, un peu … riquiqui … Non ! Alors il faut que ton engin soit bien droit, que tu bandes, que tu sois parfaitement au mieux de ta forme ! Qu’il puisse faire fantasmer les clientes … et quelques clients … Je crois que je vais m’étrangler. Je suffoque sous le coup de l’annonce. Pour ...
... l’instant, je ne trouve pas de mots pour lui dire le fond de ma pensé, mon désaccord avec cette idée qui me semble pour le moins farfelue, que dis-je, saugrenue, stupide et en plus, je me vois mal, très mal, être transformé en statue de bronze avec ma virilité largement développée, pour faire fantasmer quelques rombières ou quelques vieux beaux, en mal d’esthétisme ! Même et y compris au nom de l’Art ! En plus, je ne suis pas Rocco Siffredi … — Mais tu sais, se permet-elle d’ajouter, on ne te reconnaîtra pas … tu sais bien que je ne met jamais de visage !— Encore heureux !— Alors, tu es d’accord !— Mais … heu … non, pas vraiment … Colette bouge, se penche sur moi, me renverse, appuie sa poitrine contre mon torse, dépose sur mes lèvres une série de petits coups de langues qui me font l’effet de décharges électrisantes, alors que sa main descend prestement sur mon ventre, se pose sur mon sexe, qui a pourtant du mal à se remettre de notre dernière séance, et par ce simple contact et la chaleur de sa main, se remet à bander. — Le problème, dit-elle entre deux coups de langues savamment dispensés, c’est comment réaliser le moulage en faisant en sorte que tu restes raide durant quelques minutes … et sans bouger … J’essaie de protester. — Mais je n’ai pas donné mon accord ! Colette se lève, subitement, me laissant … en plan, entrain de ruminer sur ses intentions. Elle enfile une sorte de robe de chambre chinoise, rouge avec un énorme dragon vert crachant des flammes bleues électriques dans ...