1. Colette, le plaisir à fleur de peau ... (2)


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, ffh, inconnu, Collègues / Travail douche, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme fdanus, jeu, init,

    Lorsque je pénètre dans l’atelier de Colette, le bruit, assourdissant d’un marteau bouche mes oreilles alors que l’odeur âcre du métal chaud, soudé envahit mes narines. Je m’approche d’une forme humaine, tablier de cuir autours de la taille, gants épais en cuirs sur les mains jusqu’aux avant-bras, casque de soudeur à l’arc sur la tête. Je tapote affectueusement l’épaule. L’arc éblouissant s’interrompt immédiatement et la main gantée de cuir soulève le heaume de chevalier de l’industrie. Un jeune minois, inconnu, nez retroussé, lèvres humides et pulpeuses, deux grands yeux noirs me regardent, un morceau de frange dépassant sous les harnais du casque. Elle me sourie et deux fossettes viennent creuser ses joues. Impossible de s’entendre dans ce vacarme. Comprenant que je ne la cherche pas, elle, mais plutôt Colette, d’un geste de la main elle m’indique le fond de l’atelier. Là, la coiffure en furie, un lourd marteau entre ses frêles mains, vêtue d’une combinaison bleu, de mécano, Colette s’escrime sur une statue, un buste de femme aux formes généreuses, très détaillées. Elle tente de la décapiter à grands coups de masse. Le choc des métaux remplit l’endroit avec une force, une intensité et une puissance telles, que j’ai l’impression de me trouver sous une des cloches de Notre Dame, tel un Quasimodo des temps modernes. Avec précautions, je m’approche de Colette qui me tourne le dos et en évitant la lourde masse du marteau, je crie. — Salut ! Elle sursaute et interrompt, en ...
    ... peine volée son geste destructeur. — Oh ! Bonsoir … Je ne t’ai pas entendu … Adroitement, alors que l’écho des hauts murs reste encore plein des sons, qui font vibrer l’air, elle interrompt son geste de faucheuse de tête et lâche la masse au pied de la statue, bientôt issue au rang d’œuvre d’art. Tranquillement, dans un geste naturel et très masculin, elle essuie ses mains noires et sales sur ses cuisses et ses fesses, s’approche de moi et me tend ses lèvres. Nous échangeons un long baiser. Ces lèvres ont un goût de ferraille et de poussière mais nos langues se cherchent, se trouvent, se retrouvent et en sentant son corps se blottir contre le mien, une douce chaleur monte déjà dans mes reins. Pour une fois, je garde les yeux ouverts. De violent éclairs bleuâtres viennent illuminer son visage par intermittence, jetant nos ombres enlacées et serrées contre les murs. Elle s’abandonne totalement. Je la serre contre moi et ses mains parcourent mon dos, provoquent de longues ondes de plaisirs qui me donnent la chair de poule. Malgré nos vêtements et son bleu de travail, j’ai conscience que sa poitrine s’affermit. Mes mains, caresse son corps. Le contact rugueux de la toile rêche, les lieux insolites pour cette étreinte, excitent mon sexe qui se raidit et forme une bosse provocante. Enfin, reprenant notre souffle, elle me glisse doucement dans l’oreille : — Tu m’as manqué …— Moi aussi !— Viens, que je te présente mon atelier, mon travail en cours et mon élève … Tout en déambulant au ...
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