Colette, le plaisir à fleur de peau ... (2)
Datte: 07/11/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
inconnu,
Collègues / Travail
douche,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
fdanus,
jeu,
init,
... des bras, des pieds, des morceaux de torses mais tous déchirés, comme arrachés brutalement et sauvagement à leur propriétaire. Pas de visage, aucune figure. Tous de s’extasier devant ce travail, le réalisme, les détails des bronzes, presque comme coulés à même le modèle et personne ne semble soupçonner que le dit modèle principal est là, au milieu d’eux. Pourtant la question est sur de nombreuses lèvres féminines mais aussi celles de la gente masculine présente. Seuls, Anaïs, Colette et moi connaissons la vérité. Une vérité qui choquerait certainement bien des oreilles de cette assistance mondaine … si elles savaient ! Si elles pouvaient seulement imaginer ce que l’artiste a du déployer comme talents de séduction, payant de sa personne pour obtenir ces moulages si parfait et surtout que le modèle se prête à tous ses caprices … sans compter le dévouement de sa jeune élève ! Enfin, dans un tonnerre d’applaudissements qui cache l’étonnement de certains et la gêne de beaucoup d’autres, Colette découvre l’œuvre majeure de sa collection, intitulée "Homo Erectus" - que le monde scientifique traduit par "l’Homme en marche" et que Colette préfère interpréter comme "Mon Homme en érection" ! Colette reçoit ainsi l’hommage du public pour son travail, sa créativité et surtout son audace. Durant toute sa longue réponse où elle tente ...
... d’expliquer sa démarche d’artiste, elle ne cesse de poser sa main, nonchalamment, sur le membre en érection de mon buste grandeur nature, au cou cisaillé et déchiré, après qu’elle m’eut arraché la tête. Est-ce inconscient ? Est-ce par jeu ? Est-ce que par pure provocation ? Vis-à-vis du public ? De moi ? Je ne sais pas. Mais moi, ce que je vois, c’est qu’elle fait aller et venir sa main le long de la (ma) hampe de bronze, qu’elle a rigidifié pour l’éternité. Et, quand par hasard, nos regards se croisent, sa main remonte ou descend plus vite, plus nerveusement, et alors, là … Là, je la sens vibrer sur mon sexe, j’en éprouve la chaleur de sa paume, ses doigts fouineurs et j’imagine ses lèvres gourmandes qui en prennent possession, l’entoure … et je bande ! Au milieu de cet aréopage bon chic bon genre, guindé, un tantinet coincé, j’entre en érection ! Mon sexe est si dur que je n’ose regarder si la bosse que je sens n’est pas trop visible. Cette situation semble énormément amuser Colette. A-t-elle remarqué mon excitation ? Je ne sais pas. Mais à chaque regard que nous échangeons, Colette me lance un petit clin d’œil coquin et … complice. Et tout en me souriant, elle affermit sa main sur la statue, fait comme si j’étais là, sous sa main, non pas en bronze mais vivant, alors que mon entrejambe réel, lui, ne reste pas de marbre.