1. Esprit, où es-tu ?


    Datte: 09/11/2019, Catégories: fh, jeunes, grosseins, humilié(e), cérébral, entreseins, Oral nopéné, fantastiqu, sorcelleri,

    ... remonte vers ses lèvres. J’aperçois une ruelle sur la droite. Je mets le clignotant pour tourner quand, soudain, mon rêve érotique vire au cauchemar. La mine piteuse de Frank remplace, dans mon cerveau défaillant, les énormes seins de Pauline. J’essaie de réactiver le cerveau du bas qui me changeait au moins les idées, et me force donc à imaginer mon sexe dans la bouche de Pauline, dans sa chatte, et même dans son cul. Rien n’y fait ! La tronche déconfite de Frank occupe tout l’écran de ma télévision mentale et, au fond de la ruelle, je fais demi-tour pour retourner à mon appartement, espérant que mon ami d’enfance n’ait pas quitté les lieux. o000o Frank n’est plus là ! Je l’ai abandonné comme un lâche et, par ma faute, il lui estpeut-être arrivé quelque chose (une voix à l’intérieur de ma tête pronostique sur un ton antipathiqueprobablement à la place de monpeut-être). S’il a réussi à retrouver Mél, que lui aura fait subirla chose qui la possède ? Les pires atrocités s’enchaînent dans mon esprit échauffé par l’angoisse au moment où je l’aperçois. Il marche à vive allure sur un trottoir, trois pâtés de maisons plus loin. Je m’arrête à son niveau, baisse la vitre et lui fais signe de monter. Comme réponse, il me lance un regard froid et dresse une nouvelle fois son plus long doigt. — Arrête tes conneries, Frankie ! Monte dans la voiture, proposé-je en ouvrant la portière. Il hésite. — Allez Frank monte, je te dis. Je suis désolé. Viens, je suis revenu pour te filer un coup ...
    ... de main. Il grimpe dans ma tire et, sans un mot ni même un regard à mon égard, attache la ceinture de sécurité. o000o Nous roulons jusqu’à ce que le soleil se lève. Quel soulagement de voir la lumière du jour qui éloigne un peu nos craintes tandis que les premiers rayons réchauffent nos corps à travers le pare-brise. Nos recherches n’ont rien donné ; nous avons quadrillé le quartier, passé ses ruelles au peigne fin, roulé, marché. Mais rien ! Nada ! Mélanie a disparu ! Pendant les deux heures où nous l’avons cherchée, mes pensées sont sans interruption retournées vers Pauline. Je me suis inquiété, chaque seconde, à cause de son téléphone qui restait éteint. Je ne pouvais m’empêcher de croire que le démon irait chez elle pour lui faire subir mille tourments, qu’heureusement mon cerveau n’a pas eu la perfidie de me dévoiler en images. Pour contrebalancer mes craintes, j’ai pensé à Frank, à notre enfance, nos moments de félicité, nos peines, nos prises de gueule, nos réconciliations, les secrets que nous avons partagés… Je le connais depuis toujours tandis que j’ai rencontré Pauline au début de la rentrée universitaire. Nous nous étions toujours dit que les potes passeraient toujours en premier… Pourtant, j’ai beau me rassurer avec nos vieilles histoires, Pauline m’obsède. Cette fois-ci, ce n’est pas que sa plastique (essentiellement sa poitrine, je vous le concède), mais elle, ce qu’elle dégage, sa culture, ses connaissances musicales bluffantes, mais aussi sa simple présence. ...
«1234...16»