1. Le premier venu


    Datte: 09/11/2019, Catégories: petitseins, fh, hplusag, Oral pénétratio, ecriv_f,

    Cela n’allait plus du tout avec Antoine, mon copain de l’époque. Nous avions pourtant vécu 3 longues années ensemble et fait de multiples projets en commun. Et puis est arrivé ce malheureux événement : Je suis tombée enceinte, malgré lui, malgré moi, sans désir véritable, juste par accident. Je prenais pourtant régulièrement la pilule, même s’il m’arrivait parfois de l’oublier, j’ai toujours été un peu « tête en l’air ». Le jugement de mon conjoint avait été sans appel « Non, je n’en veux pas ! ». Mais, plus que son refus, c’est sa façon de réagir qui m’avait choquée, il m’avait vraiment parlé méchamment et sans la moindre compassion. Ça avait cassé quelque chose en moi. J’ai donc pris seule le chemin de l’abattoir, triste avortement solitaire sans prévenir personne. A partir de ce jour, la situation s’est peu à peu dégradée entre nous. Nos rapports se sont espacés et nos querelles se sont intensifiées, au point de transformer peu à peu l’amour en haine. Un jour où nous étions invités chez des amis, Antoine m’a carrément humiliée. Déjà que, pour lui, les « nanas » ce n’était pas grand chose. Mais ce jour là, il était bourré, et il m’a carrément fait passer pour une salope. « Que cela ne l’étonnerait pas que je fricote avec le facteur ! ». « Que je ne pensais qu’à le tromper ». Tout ceci devant des amis très proches, le genre de ceux qui auraient pu être témoins à notre mariage. Moi qui avais toujours été fidèle et qui n’avais jamais, au grand jamais, regardé ailleurs. Je me ...
    ... suis enfuie, j’ai claqué la porte. J’étais en larmes dans le taxi qui me raccompagnait à la maison. Le lendemain, il s’est excusé. Mais, probablement, pas avec suffisamment de tact. Moi, la salope ! Moi, la pute ! Ce n’était plus qu’une question de jours, mon pépère. Puisque je ne suis plus pour toi qu’un trou à boucher, nous n’avons plus rien à faire ensemble. Les heures suivantes, j’ai erré comme un zombie perdu dans l’univers des vivants. Mais ce n’était pas moi cette fille qui vivait ici, ce devait être quelqu’un d’autre. Deux jours plus tard, trois jours peut-être ? Quelqu’un a sonné à la porte. Il était déjà presque 10 heures mais j’étais encore en chemise de nuit et en robe de chambre. En ces temps là, je n’avais plus goût à rien, même pas à m’habiller. C’était un homme dans la cinquantaine, le visage rond et rougeaud, avec un double menton. Les tempes grisonnantes et une couperose qui trahissait son amour pour l’alcool. Pas du tout mon genre de mec ! Surtout pas avec sa grosse bedaine, moi qui suis une petite puce presque squelettique. Toujours est-il qu’il ne me donna guère l’occasion de le refouler de notre appartement. Et il se retrouva bientôt assis dans la cuisine, devant la petite table en formica, et je ne pus guère faire autrement que de lui proposer un café. Il vendait une méthode accélérée pour apprendre les langues vivantes. J’ai été sur le point de lui dire de repasser plus tard lorsque mon « mari » serait là. Mais, finalement, je n’avais rien d’autre à ...
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