1. Rencontre au sommet (1)


    Datte: 10/11/2019, Catégories: Divers,

    ... retrouver au refuge une autre partie de la bande d’amis – de mon amie – donc… Eux arrivaient par un autre pan de la montagne. Nous atteignîmes le chalet les premiers, club des cinq, trempés jusqu’à la prostate : c’est dire si la pluie était pénétrante… Quel choc pour les filles d’apprendre ainsi qu’elles avaient une prostate ! Une charmante demoiselle y était déjà, et comme nous étions censés retrouver du monde dans ces lieux, je pensai qu’elle faisait partie de la bande, juste arrivée en avance sur son groupe pour une raison X ou Y (enfin, puisque c’était une fille, c’était une raison XX). Les intempéries ne nous incitant aucunement à persévérer dans les activités extérieures, la seule chose qu’il nous restait à faire consistait à essayer de se sécher, et une fois que nous ne dégoulinions plus boire un thé, un café ; enfin, de l’eau chaude pour les filles… Nous avions entamé la discussion quand l’autre moitié (qui comptait bien plus de cinq personnes) arriva. Nouvelle séance de séchage… Le plafond – extérieur – étant bien bas, le meilleur était de se lancer dans la préparation du repas. Vu le nombre de personnes, il valait mieux s’y prendre tôt. Les choses étant posées, les blagues commencèrent à fuser. Ce fut même une véritable tournante de blagues. J’en séchai plusieurs à ce petit jeu-là. Quand tous les ingrédients se retrouvèrent dans la marmite, tout le monde s’installa à table et la tournante de blagues continua, accompagnée de la tournante de verres. Par un instinct ...
    ... grégaire notoire, les derniers arrivés se retrouvèrent à une extrémité de la table – enfin, à quinze sur vingt, cela fait plus que l’extrémité – tandis que le club des cinq (nous, quoi) se retrouva à l’autre bout. Nous y voyions plus clair, et c’est ainsi que je découvris que la demoiselle qui avait devancé tout le monde ne faisait pas partie de la bande. Stupeur et châtiments ! Sans les châtiments, bien sûr. Céline – puisque tel était son prénom – se trouvait là pour une toute autre raison. Déjà, elle n’aurait pas dû être là, ou plus, pour être précis. Elle était arrivée la veille – forcément, elle avait ainsi devancé Léonard, mais surtout toute la bande – et avait prévu de descendre dans l’après-midi en passant par le chemin de crête qui risquait, par le temps qu’il faisait, d’être frappé par la foudre. Bien sûr, vous savez tous qu’en montagne les coups de foudre, ça craint du boudin ! Elle avait donc sagement décidé d’attendre le lendemain pour effectuer sa descente. Nous l’invitâmes donc à partager notre table – plus il y a de fous, moins il y a de riz, sauf que là nous avions largement de la marge – et elle se retrouva donc tout au bout de la table, à la place du président, encadrée par Marc et moi-même. À la gauche de Marc se trouvait Adeline, et à ma droite ce devait être Chrystèle. Bref, la voilà cernée par le club des cinq. Au fil des discussions entremêlées de blagues, au point parfois de ne plus pouvoir dissocier le sérieux de la connerie, elle nous annonça – enfin, ...