1. Corps d'été


    Datte: 11/11/2019, Catégories: fh, couple, amour, tutu, portrait,

    ... canapé, drapée dans ta beauté, et je me suis penché sur toi, les bras autour de ton corps et tu as offert ton cou. Je n’ai eu de cesse de l’effleurer du bout des lèvres et tu n’avais de cesse de soupirer en riant. Des épaules, que tu découvres parce que tu sais que ça me rend fou, quand tu quittes lentement tes vêtements, quand tu les laisses fuir ta peau. Chaque fois j’ai mal. J’ai mal partout et j’ai mal de savoir qu’il se pourrait que je n’y aie plus droit. Je peux me vanter peut-être de savoir te tenter aussi et d’avoir la certitude que mes caresses te plaisent, à la manière dont tu viens les demander, en découvrant tes épaules et en me tournant innocemment le dos. Comme si tu ne savais pas pertinemment que mes mains étaient aimantées par ta peau. Cette nuit, tu es là, confiante. Les bras détendus, le dos légèrement cambré, les fesses découvertes, les cuisses offertes. Les seins à peine masqués. Des seins merveilleux et parfaits, que j’aime embrasser et cajoler. Des seins que tu mets en valeur avec tous ces décolletés discrets et mignons, enfermés dans des soutiens-gorge hors de prix, ou hors des miens. Un ventre plat et où il ...
    ... fait bon porter l’oreille et apaiser l’esprit. Tes mains dans mes cheveux, alors que je t’écoute vivre. Un sexe qui appelle, appelle à boire et à satisfaire. Les gémissements que je veux entendre à tout coup, quand ma bouche s’y porte, les yeux que je veux voir, quand mon sexe le prend. Tu entrouvres un œil endormi, à peine ai-je posé mes mains dans la chute de tes reins. Ton corps frémit et tu as déjà poussé un peu la limite du supportable en soulevant ton bassin. J’embrasse les courbes de ton corps en frôlant ta peau. J’enfouis mon nez dans tes cheveux pour y repérer l’effluve qui rend dingue. Je masse la peau et la détends. Ta nuque sous mes lèvres se hérisse en même temps que tu pousses un léger soupir. Je descends lascivement le long de ton dos. Le creux de tes vertèbres, la chute de tes reins, tes fesses charnues, tes cuisses tendres, tes mollets. Et je refais le chemin à sens inverse, alors que tu remues de plus en plus. Je te caresse l’oreille du bout du nez pour t’y souffler enfin : — Tu sais que j’ai très envie de toi, cette nuit ?— Juste cette nuit ? me demandes-tu distraitement.— Elle peut durer éternellement, cette nuit. 
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