1. Et après?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69,

    ... nul. Imparable sa phrase « tu veux me renvoyer… ». Non bien entendu. — Viens là ma Ga ! Elle esquisse un sourire, je crois, et approche à petits pas. Elle s’allonge à plat dos au-dessus du drap juste près de moi et soupire avec émotion : — Trop chiant l’orage. On dirait qu’il ne va pas s’arrêter. Je flippe comme une folle.— Maintenant avec moi, tu n’auras plus peur. Je pose ma main sur son bras. L’orage détonne encore. — Tu viens de fumer ?— T’as gardé un bon odorat malgré le whisky toi, dis donc ! Elle se tourne vers moi, nos visages se font face. Elle rétorque : — Le whisky me fait dérailler. Son bras gauche s’enroule autour de moi par-dessus le drap. Je lui murmure : — Viens sous le drap avec moi. Elle s’agite et s’enfonce sous le tissu. Ses cuisses nues heurtent les miennes. Elle tire l’étoffe par-dessus nos corps et nos têtes. J’interviens : — Tu veux qu’on crève de chaud ma puce ? Laisse-nous respirer ! Tu sens bon. Tu t’es douchée ?— Quand tu faisais ta crise d’adolescence en terrasse.— Je ne…— Chut ! Tu crisais, ne dis pas le contraire !— J’avais envie de… Elle enroule ses bras autour de mon corps et m’attire. Ses lèvres happent ma bouche et elle m’embrasse quelques instants. — De ça ?— De ça. Un nouveau baiser m’arrive. Il s’attarde, s’éternise. Je m’habitue à la présence de sa langue. Je cohabite. On respire comme on peut. On s’échange sûrement quelques litres de salive, des kilos de germes, des zestes de cerises en provenance de ma bouche. Et c’est bon. Mes larmes ...
    ... jaillissent encore. Je caresse son visage lorsqu’elle cesse son baiser. Une caresse tendre et aimante. Je parle d’elle, de son absence depuis l’épisode du fauteuil. Je lui explique mon ventre qui grogne. Je lui raconte comme j’ai envie de m’extasier d’elle. Je lui explique le dard brûlant et la violence de mes doigts. Je lui explique ce que ça fait de se toucher lorsqu’on veut que ce soit elle qui le fasse. Et elle me fait taire en m’embrassant. Petits coups de langue sur mes lèvres. Elle occupe mes narines et mes joues. Elle lape mes paupières. Je respire ses cheveux noirs. C’est bon et délicat. C’est difficile et tragique. Je me dégage de son emprise et me hisse sur elle. Mon ventre se pose sur le sien. Nos seins se parlent. Je mordille son cou et emprisonne sa carotide battante. L’empreinte de mes incisives s’imprime sur sa peau. C’est officiel. J’ai atteint le stade de non-retour. J’ai envie de m’accoupler avec elle. Je glisse à son oreille : — On peut se reproduire toutes les deux ?— On peut essayer pour voir si ça marche.— Ouchh. J’entame le déshabillage. Sa chemise de nuit passe le cap des épaules et s’en va. Je dévore à la bouche sa poitrine lourde. Je lèche son ventre et son nombril. J’agace sa cicatrice. Nos cuisses glissent l’une sur l’autre. On étudie la physique des corps, la dynamique des fluides. Comment occuper l’espace d’un autre être. Je pose mon genou sur son sexe. Elle halète. On inverse la posture dans un mouvement harmonieux. Elle s’allonge au-dessus de ...
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