1. Et après?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69,

    ... le tee-shirt bleu (modique somme de 14 euros) par-dessus mes cheveux noirs, je m’observe dans le miroir du couloir : un mètre soixante-neuf pour soixante kilos. Cheveux brillants, noir corbeau et très lisses qui descendent un peu au-dessus de mes épaules. J’ai les yeux très bleus, un petit nez retroussé légèrement épais au niveau des narines et un grain de beauté sur la lèvre inférieure. Ma sœur, ben ma sœur… c’est la même. Sans le grain de beauté sur la lèvre et avec une cicatrice excitante sur le sein gauche. Oui, oui. Je l’ai vue. Je pose de face, de profil et de dos devant le miroir, en rentrant le ventre, en rehaussant mes seins et en posant d’une façon aguicheuse les mains sur mes hanches. Soudain ma sœur jaillit de sous la voûte qui mène du couloir au salon. En short en jean décousu, mini tee-shirt gris foncé effet mouillé par endroits et débauche de peau pour le reste, elle s’affale sur le carrelage frais et me regarde en contre-plongée : — Ben mon Am’ (à prononcer comme le jambon anglais et non comme l’âme) c’est pour acheter ça (air dédaigneux) que t’as abandonné ta sœurette si longtemps ?— T’aimes pas ? Ça fait été chaud, chaud, chaud. J’aime bien, en plus le bleu va avec mes sandalettes !— Toujours à vouloir assortir tes machins, on est à la plage ici, relaxe baby ! A propos de plage, je m’en vais faire un tour dans la piscine, tu m’accompagnes, je suis sûre que tu veux jouer au ballon ! Garance a cette façon de changer de sujet et de faire glisser la ...
    ... conversation vers tout à fait autre chose. J’enlève mon tee-shirt bleu, agrippe la main de ma sœur pour l’aider à se lever et nous voilà bras dessus bras dessous marchant vers la piscine du jardin. Elle descend les marches qui mènent au bassin et se jette à l’eau sans prendre la peine d’enlever ses vêtements. Après tout, c’est Noël, je plonge aussi. Je m’allonge sur un matelas pneumatique pendant que ma sœur se prélasse adossée au bord du bassin. Ballottée par le clapotis de l’eau, mon esprit s’apaise. Le lent mouvement des flots et la chaleur ambiante me transportent vers de calmes pensées. ---oooOooo--- Samedi de notre dernière soirée parisienne avant fermeture pour congés annuels. Il est près de sept heures du matin. Nous sommes allées en fête quelque part dans un endroit bruyant et bondé. Les corps se collaient, les lumières blessaient les yeux et l’alcool enivrait les esprits. Je regarde Garance, dix-neuf ans et toutes ses dents. Majeure et vaccinée. À l’origine aussi brune qu’un trou noir, mais agrémentée d’un vertigineux rouge safran. Aussi yeux bleus que la mer des Caraïbes. Elle les a gonflés, auréolés de traces noires, vestiges d’un monument de maquillage érigé pour l’occasion. Ses lèvres sont redevenues roses pâles. Il me semble qu’elles étaient blanches au début de la soirée d’hier. Des images bizarres me reviennent, mélange de clichés flous et de scènes monstrueusement nettes. Garance, le bruit, les verres, la foule, la chaleur, les basses, les cris. Comment suis-je rentrée ...
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