1. Et après?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69,

    ... d’adrénaline serait à portée de mains. Et l’occasion se présentait plutôt bien, noyées dans la piscine. Envahir la bouche de ma sœur avec ma langue. Elle questionne tout en triturant mon avant-bras du bout des doigts. — Est-ce que parfois tu y repenses ? Immédiatement je sais à quoi elle fait allusion. À ce matin de mai, il y a trois mois de ça. Ce fameux matin où elle est entrée dans ma chambre quand je me livrais à une petite activité en solitaire. J’avais interrompu mon aventure et nous avions parlé, parlé, parlé (le ventre en feu j’avais cru que ça ne finirait jamais) avant que d’un tacite accord commun nous nous lançâmes dans une séance de sexe stupide. Chacune, en égoïste orgueilleuse, s’étant déchaînée sur sa ravie petite personne sans se frotter à l’autre. Bon d’accord, environ deux heures après cet événement, d’un nouvel accord sous-entendu et dans un élan de péché de chair, tant désiré depuis cent vingt minutes, chacune s’était finalement abandonnée à l’autre sous les draps. Les images rejaillissent, elles tanguent et se stabilisent. J’acquiesce : — Oui j’y repense. Mais si tu veux tout savoir, miss, avant que tu me mettes à l’eau, je repensais plutôt à notre dernière soirée commune à Paris !— En boîte ?— Ouais. Là-bas même !— Et qu’est-ce qu’il y a eu de si extraordinaire pour que tu y repenses ?— La musique ! fis-je feignant l’imbécillité parfaite.— Ah ouais ? Et d’ailleurs à propos je peux savoir pourquoi tu m’as accompagnée dans les toilettes ? Si la musique te ...
    ... plaisait tant, t’aurais pu rester en piste !— La musique ! Trop, trop bien, marmonnais-je à demi-voix.— Fais pas l’innocente avec moi Mélie !— Ben j’aimais bien ton maquillage. Elle tapote l’eau juste sous mon menton pour m’envoyer une vaguelette en plein visage. — Et ma chemise ? Tu l’aimais bien ?— J’ai arraché des boutons en tirant d’ssus. Je l’aime mieux ouverte.— Si Jonathan n’était pas arrivé quand on était dans les toilettes, tu m’aurais violée ?— Possible… Elle s’esclaffe. J’adore son rire. Il démarre en première, fait exploser le compte-tours et s’arrête en sixième (voiture de luxe. Papa a fait sa deuxième fille comme sa Jaguar). Elle cale toujours. J’aime aussi la façon qu’elle a d’employer des mots des tribunaux pour parler de ce que je lui fais, lui ai fais, lui ferais ou aurais pu lui faire. « Reprise de justesse, délit de sale gueule, viol, vol à main armée, viol à main armée ». Quoique ce dernier n’a jamais eu lieu. À main tremblante, à main mouillée, à bouche que veux-tu ou même à cœur qui cogne, mais jamais, Ô grand jamais à main armée ! J’enchaîne : — Enfin bon, les toilettes faisaient à vu d’œil trois mètres carrés, ça aurait été difficile. On prend de la place.— Dis que je suis grosse !— Je dis que tu prends de la place !— Debout ?— En fait, je ne t’aurais pas violée. J’avais le corps qui vibrait, les yeux explosés et environ quatre grammes. J’aurais tremblé. J’étais impuissante. Incapable de bander. Je t’ai agrippée et attirée à moi pour sentir un peu de ...
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