1. Et après?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69,

    ... à la maison ? Le rideau noir rechigne à se soulever sur l’historique de ce soir-là. Une drôle de musique saccadée et inquiétante résonne dans ma tête. Mélange de flash-back enchaînés et d’instants saisis au vif. La porte rouge qui s’ouvre, mon corps qui heurte le mur. La soirée devenue folle m’a entraînée une nouvelle fois sur le chemin hasardeux qui mène à désirer le corps de Garance. Pas besoin de me rappeler les premières fois pour comprendre que j’ai dû… encore avoir envie d’elle ce soir-là. Pourtant, je me remémore sa façon… abjecte… de se déshabiller dans ma chambre il y a de ça quelques semaines. Eh oui… pour les néophytes je me suis tapée ma sœur ! Pas besoin de faire un effort pour que reviennent les souvenirs de cette matinée tragique où elle m’embrassa dans le couloir et où le lit devint champ de bataille pour filles consentantes. Ce matin nous sommes avachies dans le canapé, « entre le sommeil et dormir ». Je la scrute, curieuse et un rien inquiète. Elle reste silencieuse, me dévisageant les yeux à demi clos. Les lèvres collées dans un mélange cruel de composition approximative. Nouvelle image aveuglante qui frappe mon esprit. Mes mains sur une chemise à rayures. Une valse virevoltante et le corps qui porte ce tissu de venir s’échouer sur un mur de carrelage. J’intensifie mes efforts, cherchant parmi les souvenirs éparpillés en mosaïques pour tenter de retrouver les pièces du puzzle. Piocher une photo punaisée au mur, parmi la centaine d’autres, hautes en ...
    ... couleurs et criardes. Garance dans sa chemise blanche rayée de noir. Son jean serré, son blanc à lèvres collant. Une débauche de lumières. Les verres qui s’entrechoquent dans le dancing. Et là, dans ce réduit nommé toilettes, j’attrape à pleines mains la chemise de Garance et l’attire à moi. Entraînée par mon élan, elle manque de trébucher et s’écrase contre moi. Sensation défendue, sa poitrine qui se colle contre mes seins sous sa chemise tendue, cachant un paradis voluptueux qu’il me tarde de dévorer. Les corps ondulent, oscillent dans la moiteur de l’endroit et alors que j’amorce un baiser, un ami qui passe dans le réduit l’emporte vers la piste de danse. Poignardée dans le dos que je suis ! ---oooOooo--- Mon matelas chavire et je tombe à l’eau. Electrisée par le contact du liquide tiède sur ma peau brûlante, j’en ai momentanément le souffle coupé. Garance, rieuse et contente d’avoir sabordé mon embarcation s’esclaffe, debout à mes côtés avec de l’eau jusqu’aux seins. Son tee-shirt gris colle à sa peau et fait apparaître sa poitrine tendue. Sa peau mouillée luit, zébrée des reflets du soleil sur la surface de la piscine. Il pourrait y avoir en moi à cet instant, comme les prémisses d’une excitation naissante. Ma jumelle et moi-même, seules au milieu de nulle part. avec le poids du passé incestueux qui nous hante. En fait, je me demande si chacune ne considère pas sa sœur comme un jouet potentiel. Attendre que le temps passe en sachant que si l’occasion se présentait… l’inondation ...
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