1. Et après?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69,

    ... chaleur humaine, je crois que j’avais peur au milieu d’autant de monde. Je ricane. Elle s’indigne : — Et ta tentative de m’emballer ? C’était pour la chaleur humaine ?— C’était parce que t’avais vidé mon verre, je voulais reprendre ce que j’avais payé. J’ai passé l’âge de me faire arnaquer. Et crois-moi j’aurais été le chercher loin, le contenu du verre !— Loin comment ?— Loin comme aussi loin que peut descendre ma langue et plus encore !— T’es crade !— Je sais que t’aimes ça. Nouvelle vague en pleine face. J’avale de l’eau par le nez, toussote et éternue. — Je n’avais pas vu les choses comme ça.— Par contre, le lendemain matin, quand on était assise dans le canapé en train de comater… là j’aurais pu te violer.— Ça fait plaisir, dit-elle sur un ton très déçu. Je me fais belle, trois tonnes de maquillage, superbe chemise et tout, douche, shampooing, après-shampooing et tu me veux dégueulasse, gluante et décousue le lendemain matin !— Je t’aime pas quand t’es esthétique ! Je te préfère naturelle le matin au réveil ou après incendie. Ou pourquoi pas après noyade, avec les cheveux mouillés, le maquillage détrempé et la peau fripée. Mais bon, de toute façon, le samedi matin t’étais incendie et noyade réunis.— C’était le blanc à lèvres qui t’excitait ?— Comment t’as deviné ?— Je te voyais. J’avais beau être fortement alcoolisée, endormie, je te voyais me lorgner du coin de l’œil.— Pourquoi tu continuais à faire canapé commun si ça t’ennuyait tant que ça ?— La flemme de monter. Et ...
    ... toi ? Pourquoi tu dégageais pas si tu pouvais pas résister ?— Je pouvais pas me passer du mascara collé sur tes joues et de ton haleine de lendemain de fête ! Elle rit. Raz-de-marée sur le visage. Je remplis ma bouche d’eau et lui souffle à la figure. — On a dormi jusqu’à quinze heures, non ? Quand on s’est réveillées, t’avais encore envie ?— Je t’ai pas regardée. J’ai couru dans la douche pour me rafraîchir, j’avais encore deux grammes. Tu ne m’intéressais pas.— Sœur indigne.— Bon, fis-je d’un ton bourru, si, tu m’intéressais encore, mais pas de cette façon-là !— Hum, hum, intéressant. De quelle façon alors ? Un nuage passa devant le soleil. Seul moutonnement gris dans le ciel bleu azur. — Ben moins violemment, je t’aurais juste fait des câlins…— Sinon tu m’aurais pas fait de câlins ?! T’aurais fait quoi ?— Je t’aurais déchiquetée, fis-je avec un clin d’œil.— Tu n’as pas répondu à la question ?— Mais si ! Je te dis que je t’aurais déchiquetée, tu m’agaces !— Pas cette question-là, l’autre ! Je refis l’historique de la conversation, parcourant les dialogues en sens inverse. Mais je ne voyais pas. — Laquelle ?— Celle du début. Tu y penses encore au jeudi matin ?— Je t’ai dit oui ! Et puis avec tout ce que tu poses comme questions sur notre soirée à la boîte et tout ça, tu peux être sûre que j’y repense !— Et ça te fait quoi ? Elle regardait le fond du jardin qui descendait en pente douce jusqu’à une forêt de pins qui donnait sur une crique rocheuse. Le regard dans le vide je ...
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