Brigitte, mon amie d'enfance
Datte: 11/09/2017,
Catégories:
fh,
frousses,
cadeau,
amour,
Oral
amourpass,
... téléphone pour voir qui me l’envoie : numéro masqué. Je reprends la lecture, nouvelle sonnerie. Je regarde à nouveau, toujours pas de numéro. Je vais pour reprendre ma lecture que le téléphone sonne et encore toujours rien. Mais ma curiosité me pousse à ouvrir le premier message, il y a 3. Je ne comprends pas ce que ça veut dire, certainement un mauvais numéro. Trente secondes plus tard, une nouvelle sonnerie. J’ouvre aussitôt le message, une photo est jointe. Je l’ouvre : c’est Brigitte qui me fait un baiser, mais comment a-t-elle eu mon numéro ? Et je me dis qu’elle s’est appelée tout simplement. Je vérifie, mais rien. La coquine, elle l’a effacé. Mais alors pourquoi me le donner maintenant ? Je réponds au message par ces simples mots qui marchent : Je t’aime. Deux minutes plus tard, le téléphone sonne, mais cette fois, c’est un appel. Instinctivement, je réponds sur un ton professionnel : — Bonsoir, que puis-je pour vous ?— Bonsoir ! C’est Brigitte. Sa voie slave me donne un léger frisson. Je me reprends : — Excusez-moi, bonsoir. Comment allez-vous ?— Bien et toi ? (Bon elle est passée au tutoiement direct, bien. Allons-y.)— Je travaille un peu pour demain.— Ah… excuse-moi de te déranger. Tu travailles dans quoi, si ce n’est pas indiscret ? Je lui dis que je suis patron de ma boîte, mais que je vais vendre dans pas longtemps. Je lui retourne la question, et elle me répond qu’elle travaille dans une école. Puis elle passe du coq à l’âne : — Je crois que je ne vais pas ...
... pouvoir attendre jusqu’à vendredi. À ces simples mots, mon cerveau travaille à vitesse lumière. Elle me dit qu’elle sera en repos mardi et ne reprendra pas avant jeudi. Bien, moi j’ai besoin d’au moins deux jours. Ça y est, j’ai mon plan. Reste à le mettre en application. Bon, retour à la réalité. Cela ne fait pas de mal de le dire. C’est mon ex qui me l’a dit quand elle m’a plaqué. La conversation continue pendant encore à peu près dix minutes, puis je lui dis bonsoir. Elle fait de même. Je regarde l’heure sur le téléphone, presque 23 h. Je range tous mes dossiers puis je monte prendre une douche et je me couche. Le lendemain, je passe ma journée avec mon associée, mais pendant la pause déjeuner, elle vient me voir dans le bureau et attaque d’entrée : — Tu étais où ce matin ? me demande-t-elle.— Et bien ici, avec toi, à revoir les documents de la société.— Non, tu n’étais pas là ! Physiquement, oui tu étais là, mais ton cerveau était ailleurs par contre. À quoi bon lui raconter un bobard, elle me connaît tellement bien que ce n’est pas la peine d’essayer de lui raconter autre chose. C’est avec elle que j’ai eu ma plus longue relation : deux ans. Alors je lui raconte mon dimanche après-midi à l’hôpital. — Attends, tu ne vas pas me dire que tu as fait ce que je crois ? C’est vrai qu’il fut un temps je me serais pas gêné de le faire. — Non attends que je finisse. Je reprends donc mon histoire et quand j’arrive à l’invitation, elle sourit et me dit : — Toi, tu ne perds pas le nord. ...