Ordre de mission
Datte: 12/09/2017,
Catégories:
ff,
jeunes,
couleurs,
frousses,
rousseurs,
grosseins,
complexe,
bizarre,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Oral
sf,
... pénétrer en elle, d’imposer sa volonté et de prendre ce qui lui plaisait était si caractéristique de leur relation qu’elle sentait la bile monter à sa gorge chaque fois que leurs lèvres se touchaient. Léane leva alors le regard vers la glace. Un regard noir. Un regard de loup en cage, de prédateur sauvage enfermé dans une prison de verre et de papier. Elle avait été créée ainsi. Ses cheveux étaient d’un rouge sombre assez proche du brun, et ses yeux d’un noir d’encre. Sa peau était d’ébène, mais elle n’avait pas des traits d’Africaine. Ses lèvres étaient trop fines. Son nez trop aquilin. Il n’y avait pas de zones plus claires sur la paume de ses mains ou la plante de ses pieds. Elle avait été créée ainsi. Les arès étaient le fruit de manipulations génétiques. Des humains modifiés créés par la science. Plus forts, plus rapides et plus endurants, dotés de sens et de réflexes inouïs. Mais malgré tout si faibles. Des soldats et des esclaves, aussi dépendants de leurs créateurs que des bébés de leur mère. Son apparence permettait d’identifier tout de suite sa nature. Léane n’était pas sorti du ventre d’une mère de chair et de sang, mais d’un aquarium en verre rempli de liquide synthétique. Elle était une aresse. La race inférieure. Léane sut tout de suite que Valérie était réveillée en entrant dans la chambre, au rythme de sa respiration. Elles ne dirent rien, cependant. L’aresse se glissa dans les draps et vint se blottir contre sa maîtresse pour la réchauffer de son corps. ...
... Elle avait été conçue spécialement pour la servir et était née quelques secondes avant elle, vingt ans plus tôt. Elles avaient passé certaines parties de leur enfance ensemble, pour s‘habituer l‘une à l‘autre, mais quand Valérie allait à l‘école, Léane suivait un entraînement militaire ou apprenait à survivre dans les bas-fonds du rez-de-chaussée. En principe elles n’étaient qu’une maîtresse et sa garde du corps, accessoirement sa servante. Cependant leur relation allait plus loin. Léane détestait Valérie. Et l’aimait d’un amour passionné. * * * * * 21/11/2343, 9 h 45, aéroport militaire de Paris, France, Terra Prima Les deux jeunes femmes furent accueillies à l’aéroport par une escouade militaire qui leur fit une haie d’honneur devant l’aile privée des Hautetour. Léane surprit du coin de l’œil plusieurs hommes qui lançaient de discrètes œillades lubriques vers les hanches et les seins de sa maîtresse, et y mit un terme par un regard noir qui fit ravaler leurs fantasmes aux soldats. Il fallait reconnaître que Valérie était vêtue de manière assez provocante ; elle portait une robe à motifs tigrés largement décolletée et laissant son dos nu, nouée derrière son cou, descendant à gauche jusqu’à mi-cuisse et à droite jusqu’aux chevilles, et des bottes de cuir noir qui s‘arrêtaient au-dessus des genoux. Pour sa part, l’aresse était vêtue d’un manteau noir dont les longues manches empêchaient de voir ses mains, décoré dans le dos des armoiries de Hautetour, et d’un hakama de la même ...