1. Aux Puces


    Datte: 22/11/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, bizarre, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme vidéox, fsodo, fouetfesse,

    ... lorsqu’un joli couple s’arrête. C’est le mec qui parle, ça discute, Carine adorerait entendre, et au bout de deux minutes c’est dit, la fille entre seule dans le van. Le copain attend calmement, mate les stands alentour, se rapproche même du sien. Il furète dans les nippes, il y en a de jolies, alors il choisit un chemisier en cotonnade brodé, le plus bel article qu’elle ait en stock, remarque-t-elle. Avec un grand sourire, il marchande longuement, et puis ils tombent d’accord et le jeune Adonis la paie. Carine brûle de lui demander, pour en face, mais elle n’ose pas. La jolie Finette - en tout cas c’est comme ça qu’il l’appelle : « Ça s’est bien passé, Finette ? » - s’extasie sur le chemisier et ils s’éloignent et comment Carine aurait pu ne pas remarquer ses joues rouges et ses yeux pétillants ? Trop bizarre. Mais elle est toujours coincée à son stand tandis que le vrai rush commence, ces deux heures d’allers et venues hypnotiques qui font que la matinée passe si vite. Toujours à l’affût, elle voit entrer toutes sortes de femelles dans le fourgon : des jolies babas un peu crades et piercées, des jeunes mamans modernes sans leur progéniture, des gonzesses aux looks excentriques et aux yeux peints, des filles sages à gilet, avec juste le petit détail qui fait mouche, etc. Quelques tractations semblent ne pas aboutir, le beau gars, avec son bon sourire, refuse pas mal de filles, des moches, c’est vrai, mais pas que. Carine suit l’affaire et ça fait tilt : il n’accepte que ...
    ... les filles qui, quel que soit leur style, ont un air d’ingénuité. Les autres, les un peu radasses, un peu affranchies, un peu sociales-traîtres, il les éconduit avec beaucoup de diplomatie. Cette intrigue si proche finit par nuire à sa qualité d’experte des Puces. Elle bâcle pour mieux suivre l’affaire, aussi est-elle très soulagée quand Hervé arrive enfin. Trois mots rapides et un baiser rapidement posé sur les lèvres du gentil balourd qui arbore une très réussie tête dans le cul. Elle le plante là avec la bourse pour rendre la monnaie. Carine arpente les allées, essayant de s’intéresser à la chine, mais ça ne vient pas. C’est très clair : elle fuit ce qui l’attire depuis la fin de la nuit. Une canette de bière à la main - à 10 heures 30 ! - elle vient se poster non loin de l’obscur objet du contrôle technique, en s’abritant néanmoins du champ de vision d’Hervé, qui serait foutu de la rappeler pour aller s’avachir, lui, au camion-bar. L’inconnu au van irradie la douceur, en dépit de la barbe qui lui mange le visage, d’ailleurs Carine jurerait, à l’observer, qu’on distingue parfaitement ses traits. C’est bête à dire, mais il respire la franchise et l’honnêteté. Une ravissante jeune fille l’accompagne à l’intérieur du véhicule. Carine scrute désespérément la paroi métallisée, tentant de comprendre. Elle se ronge nerveusement les ongles. Cette fois-là, ça dure longtemps. Tellement, que la curiosité de Carine s’est bel et bien muée en exaspération. Quand la ravissante sort enfin, ...