Satisfactions - Histoires de Sexe

Satisfactions

... C’était celle de Lisa. — Oui, par ici ! dis-je.— Non ! Par-là ! fit Audrey, plus fort. S’ensuivirent deux longs gémissements d’extase, puis le rire de Lisa. Et je la vis bientôt apparaître dans la vapeur, cherchant apparemment où aller. — Je suis là, lui dis-je encore. Elle me rejoignit finalement et s’assit à côté de moi en disant : — Les grands esprits se rencontrent… Elle avait gardé une serviette autour de son corps, mais, m’apercevant nue, l’ôta et déclara : — Oh, tu as raison, après tout, on est mieux comme ça…— Oui, sauf qu’Audrey est dans les parages… rigolai-je. Fais gaffe à tes fesses !— Je t’entends, Charlene ! beugla celle-ci. Tu ne perds rien pour attendre…— Ça va, j’ai eu ma dose… lui répondis-je, assez fort.— Alors ? me demanda Lisa. Ça a été ?— Pas trop mal, je pense, on verra… J’ai épuisé trois mecs et une nana…— Trois mecs ? s’étonna-t-elle. En dix minutes ?— Ils m’ont rajouté deux ou trois minutes au chrono… Et toi ? Ça va ?— J’sais pas trop… Je dirais oui, mais bon, on sait jamais… On verra…— Et Estelle ? Tu l’as vue ?— Non, mais bon… je me fais pas trop de souci pour elle… De nouveau, plusieurs plaintes saccadées s’élevèrent d’un autre coin du hammam. Lisa et moi éclatâmes de rire. — Elle est avec qui ? questionna Lisa.— J’sais pas… elle a entendu des bruits suggestifs, elle est allée voir…— Et toi ? T’y es pas allée ? me demanda-t-elle à voix plus basse.— Euh… non, ça va, j’ai vraiment eu ma dose… J’ai épuisé quatre partenaires pendant l’épreuve, plus ...

... Audrey juste après… Ça va, là… Un nouveau gémissement se fit entendre. — Ouais, enfin, Audrey, je crois pas que tu l’aies vraiment épuisée… plaisanta Lisa.— C’est clair ! Mais en même temps, je sais pas si c’est possible… Nous restâmes un moment silencieuses ; je penchai de nouveau la tête en arrière, m’endormant presque. Mais Lisa posa soudain sa main sur ma tête, me caressant doucement les cheveux. — Tu es vraiment très belle… me chuchota-t-elle.— Merci, lui souris-je en retour. Elle colla son corps contre le mien et je la laissai ensuite me guider la tête jusque sur son épaule ; puis elle continua de me caresser doucement le visage, les cheveux, le cou et les épaules. J’allais encore m’endormir lorsque son autre main se posa sur mon sein gauche et entreprit de le masser doucement. Je me redressai et tournai vers elle des yeux presque ébahis. Elle m’embrassa fougueusement. Quand elle décolla ses lèvres des miennes, je la regardai encore avec étonnement. Elle chuchota : — Je crois que j’ai besoin d’un peu de tendresse après cette épreuve, euh… disons, un peu trop mécanique… Je lui souris. Mais ne pus m’empêcher de bâiller ensuite. Elle me fit m’allonger sur la banquette à côté d’elle ; je posai ma tête sur ses cuisses et fermai les yeux. Elle me caressa doucement le visage d’une main et la poitrine puis le ventre de l’autre. J’écartai doucement les jambes lorsque sa main se dirigea vers mon pubis. Elle parcourut ma raie, lentement, puis écarta doucement mes lèvres, effleurant ...