1. Satisfactions


    Datte: 23/11/2019, Catégories: ff, jeunes, grosseins, sauna, jalousie, intermast, Oral 69, humour, Lesbienne

    ... après on va en bas, en boîte… Elle nous regarda toutes les cinq. — Vous venez aussi ? On se regarda aussi tour à tour. — Y aura des mecs ? demandai-je finalement.— Un peu… rigola-t-elle, ceux qui bossent là…— Et y aura des nanas ? demanda Audrey avec un sourire.— Ben… au moins quatre… dit Tania, rigolant encore. Et même neuf si vous venez… Audrey et moi nous questionnâmes des yeux. — Allez… à tout à l’heure… cria notre hôtesse en s’éloignant pour rejoindre ses collègues.— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Lisa. On y va aussi ? Ma petite sieste dans le hammam, après celle que j’avais faite en début d’après-midi, avait bien achevé de me requinquer et j’avais très envie de faire la fête. — J’suis partante, lui braillai-je.— Eh ben, j’y vais aussi, pour la surveiller, fit Audrey en me donnant un coup de genou.— Je vous suis, dit Maï-Linh.— Eh ben, allez ! C’est parti ! approuva Lisa. Mais Estelle fut nettement moins enthousiaste : — Non, moi j’y vais pas, j’suis crevée…— N’importe quoi ! observa Audrey.— Tu viens pas ? Tu rigoles ? questionna Lisa.— Non, sérieusement, je suis vraiment crevée ; et j’ai envie d’être en forme demain ; et puis les boîtes de nuit, c’est pas ma tasse de thé…— Allez, me laisse pas toute seule ! adjura Lisa. Viens t’éclater un peu avec nous, tu te reposeras demain…— Non.— Oh…, soupira finalement Lisa. Devinant sans doute qu’elle avait plombé l’ambiance, Estelle se leva : — Allez, les filles, je vous laisse. Amusez-vous bien. Bonne nuit.— Bonne nuit, ...
    ... lui souhaitâmes-nous en chœur. Elle sortit du bar ; Maï-Linh demanda : — Qu’est-ce qui lui prend ?— J’sais pas trop… répondit Lisa. Je vais peut-être aller voir ce qu’elle a… Elle se préparait à se lever pour la rattraper quand Audrey intervint : — Moi je crois savoir, ce qu’elle a : elle est jalouse ! Passant un bras autour de mon cou et déposant une bise sur ma joue, elle poursuivit : — Elle est jalouse de ma Charlene…— Remarque, c’est possible, ça… approuva Lisa. Ses yeux me fixèrent un instant. — Dans le pays d’où je viens, déclara inopinément Maï-Linh avec beaucoup de solennité, il y a un vieux proverbe qui dit à peu près ceci : fasses-tu de l’ombre à ton ami qu’il te prendra pour un ennemi.— Ouais ben moi, répliqua Audrey, chez ma grand-mère, on disait : ne pète pas plus haut que ton cul ! En regardant de nouveau Lisa, je me levai brusquement en disant : — Attendez-moi là, je vais lui parler.— Ça y est ! Sœur Charlene va encore sauver le monde… grommela Audrey. Je sortis rapidement du bar en zigzaguant entre les tables et courus dans les couloirs pour la rattraper. Je la trouvai en haut de l’escalier qui menait au deuxième étage. Elle se retourna en entendant mes pas : — Ah, c’est toi ? me fit-elle avec un sourire.— Quelque chose ne va pas, Estelle ? lui demandai-je sincèrement en parvenant à sa hauteur.— Non, non, tout va bien, ne t’inquiète pas, me répondit-elle en reprenant sa marche. C’est juste que je suis un peu… Elle s’interrompit un court instant et me regarda ...