Les bureaux de l'inconnu
Datte: 04/12/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
pénétratio,
... tremble alors qu’il a un sourire gouailleur, canaille sous ses airs d’homme d’affaires affairé. Il a un regard profond, de ceux qui bouleversent sans faille et sans façon, qui renversent une femme. Il retient mes doigts entre les siens, me jetant un long regard, détaillant ma silhouette enveloppée, tellement voluptueuse. Je rougis un peu en sentant son regard… s’arrêter sur cette partie non voilée qu’est le sillon des mes seins, à ce petit bord de dentelle visible dans le creux de ma gorge, dans le V que la chemise impudique offre à son regard appréciateur de mes rondeurs. Je respire un peu plus vite alors qu’il contourne la table basse, saisit le dossier pour le déposer à côté des autres sur le plan de travail, et attrape mon autre main de la sienne. Je souris faiblement en le voyant glisser ses yeux sur toute la surface de mon corps fait de vallons et de collines, de la taille étranglée par le boutonnage original, aux seins soulevés par mon souffle court, à la cuisse dévoilée par le pan entrouvert de la jupe, jusqu’à cette mèche de cheveux évadée… Ses yeux effleurent maintenant mon visage, se posent comme un oiseau-mouche dans l’ombre de mes yeux, suit la pente de mon nez, pour finir sa course sur la courbe de ma bouche, rouge. Entrouvertes, mes lèvres se dessinent coquinement, je les sais bien tracées, bouche gourmande et rieuse si souvent, elle se trouve pourtant à bout de souffle en cet instant. Il lève la main vers elles, les effleure délicatement en disant : — Je crois ...
... que je rêvais de vous. Il est bien plus grand que moi, ses épaules sont fortes, ses bras puissants et ses mains doucement enveloppantes et caressantes. Je me sens les jambes flageolantes et moi, femme libertine, un brin mutine, fonceuse, je me retrouve sans défense, paralysée soudain par un désir fou. Il se penche et je suis là, attendant, la tête déjà vide, comme pendant l’amour, je suis acquise à ses lèvres sans en connaître le goût. Je lève pourtant la main, à la dernière seconde, la pose sur son torse, il se fixe à quelques centimètres de moi, ferme les yeux une seconde et se retrouve à son tour comme muet. Je souris en me rendant compte de son trouble, reprends un peu le contrôle de mes émotions, frôle sa chemise, lisse machinalement le tissu, il a cet air qui me grise, je passe mes doigts sur sa pomme d’Adam, rejoins ses lèvres de mes doigts légers comme des papillons, les touche doucement sur toute la surface, avec délicatesse et légèreté. Je goûte du bout de ces doigts qui osent un peu avant la douceur de ma bouche. Je ferme les yeux de délice, il a une bouche ferme, mâle, douce et forte, comme ses mains que je sens soudain autour de ma taille. Je frissonne, il rit : — Je vous trouble ! dit-il. J’ouvre les yeux, pose ma main plus bas sur une bosse éloquente, soudain plus vaillante et osée. Je vous trouble tout autant, semblent dire mes yeux en le regardant d’un air un peu farouche. Il s’avance mais je le devance un peu, pose ma bouche sur la commissure de ses lèvres, ...